Projet d’appui aux femmes productrices de Saboun’in Salo dan Tahoua en vue de lutter contre la Dégradation des Terres/ Communauté Urbaine de Tahoua
Le choix de la région de Tahoua se justifie dans la mesure où cette zone est reconnue réputée zone de productrice de saboun’in salo.
Cette pratique artisanale de production de savon remonte dans la nuit des temps. En effet, elle émane des pratiques ancestrales léguées de génération en génération ou le simple fait d’évoquer saboun’in salo fait référence à Tahoua ou réciproquement Tahoua rappelle saboun’in salo.
Le saboun’in salo est un savon comestible beaucoup apprécier par les communautés de part ses vertus thérapeutiques reconnues par l’ensemble des populations nigériennes voire au-delà de nos frontières. Le recours au saboun’in salo au niveau local et national n’est plus à démontrer. Au moins, quatre personnes sur cinq (80%) ont déjà utilisé ce savon pour diverses raisons (traitement de maux de ventre, des hémorroïdes, de la constipation, des dermatoses,…). Il est produit de manière artisanale et commercialisé sur l’ensemble des marchés nigériens sans une véritable filière de commercialisation.
Le choix de Tahoua pour abriter ce projet se justifie aussi par les potentialités et opportunités qu’offre la région : main d’œuvre qualifiée, expérimentée et en nombre suffisant.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, il faut signaler que les femmes productrices organisées en groupement ont acquis auprès de la Mairie un terrain devant abriter les activités du projet et identifié deux places favorables à l’emplacement des stands de vente.
Le saboun’in salo a constitué pendant longtemps une activité génératrice de revenu chez les femmes productrices de la région de Tahoua. Mais comme toute activité, la production de savon comestible rencontre un certain nombre des difficultés qui sont entre autres :
? Difficultés liées à la production :
La filière savon comestible de Tahoua est caractérisée par les opérations suivantes :
? Ramassage des tiges d’épis et tiges de mil : c’est l’étape la plus difficile car les femmes se déplacent sur plusieurs kilomètres pour la collecte des tiges. Il faut noter que ces femmes transportent cette matière première sur leurs têtes des champs jusqu’au site de productions ou elles seront brûler pour obtenir de la cendre qui constitue la matière première fondamentale.
? Achat de graisse : il faut aller chez les bouchers pour acheter la deuxième matière première. Ainsi avec ces deux matières premières obtenues à savoir la cendre des tiges et la graisse d’animaux mélanger avec de l’eau qu’on obtient la solution pâteuse qui conduira à l’obtention du Savon comestible.
? Cuisson : cette étape constitue la phase de la cristallisation du savon. En effet pour obtenir du savon, le mélange est passé à cuisson dans les tasses métalliques. Pendant cette période le feu est maintenu quasiment ininterrompu, ce qui engendre une consommation abusive du bois.
? La particularité est qu’il s’agit pour l’essentiel d’un travail de femme, les hommes n’interviennent qu’au niveau d’approvisionnement en bois de feu. Le travail féminin est rigoureusement réparti dans le temps.
La production du savon nécessite l’utilisation d’une grande quantité de bois ce qui réduit considérablement l’étendue du couvert végétal. Actuellement le bois est rare et coûte de plus en plus cher ; l’introduction d’une source d’énergie alternative est accueillie favorablement par ces femmes.
La coupe abusive du bois vert est une source importante de libération du carbone dans l’atmosphère ce qui provoque un déséquilibre dans le climat global.
En effet, chaque femme productrice consomme en moyenne 19,20 stères de bois par an pour un coût de 115 200 FCFA. Cette activité contribue ainsi de manière significative à la coupe abusive du bois.
C’est pourquoi cette activité contribue de manière significative à la déforestation et à la dégradation des terres dans la région de Tahoua aggravant du coût la situation de rareté du bois dans la région. Cette rareté amène les femmes à parcourir des grandes distances pour s’en approvisionner.
L’appropriation par les femmes productrice de saboun’in-salo de l’utilisation du charbon minéral permettra de protéger 38,4 ha de biomasse ligneuses permettant une séquestration importante de CO2.
La mise en œuvre de ce projet cadre avec les stratégies nationales de réduction de la pauvreté et de développement rurale et plan d’action de lutte contre la désertification.
Grâce à ces activités de remplacement énergétique, le projet contribuera à lutter contre la dégradation des terres et améliorer les conditions de vie des productrices.
Cette pratique artisanale de production de savon remonte dans la nuit des temps. En effet, elle émane des pratiques ancestrales léguées de génération en génération ou le simple fait d’évoquer saboun’in salo fait référence à Tahoua ou réciproquement Tahoua rappelle saboun’in salo.
Le saboun’in salo est un savon comestible beaucoup apprécier par les communautés de part ses vertus thérapeutiques reconnues par l’ensemble des populations nigériennes voire au-delà de nos frontières. Le recours au saboun’in salo au niveau local et national n’est plus à démontrer. Au moins, quatre personnes sur cinq (80%) ont déjà utilisé ce savon pour diverses raisons (traitement de maux de ventre, des hémorroïdes, de la constipation, des dermatoses,…). Il est produit de manière artisanale et commercialisé sur l’ensemble des marchés nigériens sans une véritable filière de commercialisation.
Le choix de Tahoua pour abriter ce projet se justifie aussi par les potentialités et opportunités qu’offre la région : main d’œuvre qualifiée, expérimentée et en nombre suffisant.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, il faut signaler que les femmes productrices organisées en groupement ont acquis auprès de la Mairie un terrain devant abriter les activités du projet et identifié deux places favorables à l’emplacement des stands de vente.
Le saboun’in salo a constitué pendant longtemps une activité génératrice de revenu chez les femmes productrices de la région de Tahoua. Mais comme toute activité, la production de savon comestible rencontre un certain nombre des difficultés qui sont entre autres :
? Difficultés liées à la production :
La filière savon comestible de Tahoua est caractérisée par les opérations suivantes :
? Ramassage des tiges d’épis et tiges de mil : c’est l’étape la plus difficile car les femmes se déplacent sur plusieurs kilomètres pour la collecte des tiges. Il faut noter que ces femmes transportent cette matière première sur leurs têtes des champs jusqu’au site de productions ou elles seront brûler pour obtenir de la cendre qui constitue la matière première fondamentale.
? Achat de graisse : il faut aller chez les bouchers pour acheter la deuxième matière première. Ainsi avec ces deux matières premières obtenues à savoir la cendre des tiges et la graisse d’animaux mélanger avec de l’eau qu’on obtient la solution pâteuse qui conduira à l’obtention du Savon comestible.
? Cuisson : cette étape constitue la phase de la cristallisation du savon. En effet pour obtenir du savon, le mélange est passé à cuisson dans les tasses métalliques. Pendant cette période le feu est maintenu quasiment ininterrompu, ce qui engendre une consommation abusive du bois.
? La particularité est qu’il s’agit pour l’essentiel d’un travail de femme, les hommes n’interviennent qu’au niveau d’approvisionnement en bois de feu. Le travail féminin est rigoureusement réparti dans le temps.
La production du savon nécessite l’utilisation d’une grande quantité de bois ce qui réduit considérablement l’étendue du couvert végétal. Actuellement le bois est rare et coûte de plus en plus cher ; l’introduction d’une source d’énergie alternative est accueillie favorablement par ces femmes.
La coupe abusive du bois vert est une source importante de libération du carbone dans l’atmosphère ce qui provoque un déséquilibre dans le climat global.
En effet, chaque femme productrice consomme en moyenne 19,20 stères de bois par an pour un coût de 115 200 FCFA. Cette activité contribue ainsi de manière significative à la coupe abusive du bois.
C’est pourquoi cette activité contribue de manière significative à la déforestation et à la dégradation des terres dans la région de Tahoua aggravant du coût la situation de rareté du bois dans la région. Cette rareté amène les femmes à parcourir des grandes distances pour s’en approvisionner.
L’appropriation par les femmes productrice de saboun’in-salo de l’utilisation du charbon minéral permettra de protéger 38,4 ha de biomasse ligneuses permettant une séquestration importante de CO2.
La mise en œuvre de ce projet cadre avec les stratégies nationales de réduction de la pauvreté et de développement rurale et plan d’action de lutte contre la désertification.
Grâce à ces activités de remplacement énergétique, le projet contribuera à lutter contre la dégradation des terres et améliorer les conditions de vie des productrices.
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Project Snapshot
Grantee:
« Initiative des Volontaires pour le Développement Economique et Social»
Country:
Niger
Area Of Work:
Land Degradation
Grant Amount:
US$ 21,914.00
Co-Financing Cash:
US$ 2,929.00
Co-Financing in-Kind:
US$ 6,808.00
Project Number:
NER/SGP/OP4/Y2/CORE/2009/06
Status:
Satisfactorily Completed
Indicators
Biophysical
Hectares of land sustainably managed by project
50
Biophysical
Number of innovations or new technologies developed / applied
6
Biophysical
Number of local policies informed in land degradation focal area
2
Biophysical
Number of national policies informed in land degradation focal area
3