Adaptation à base communautaire de la gestion de l’eau aux changements climatiques dans le plateau de Dimadjou Hamahamet
Section A.
1.0 Aperçu et contenu de proposition de projet
1.1 Sommaire de projet (1 page)
Le projet adaptation à base communautaire de l?eau pour le changement climatique est une réponse aux problèmes identifiés en matière de changement climatique et de dégradation de l?environnement. Le projet cadre bien avec trois domaines prioritaires, à savoir : (i) l?agriculture et la sécurité alimentaire ; (ii) l?irrigation et l?aménagement hydraulique ; et (iii) le changement climatique et la gestion de l?environnement. Le changement climatique et la gestion de l?environnement visent à accroître la résilience aux risques et aux impacts du changement climatique en promouvant des stratégies telles que les systèmes de surveillance et de prévision météorologiques, la mise en place des bases de données et l?adoption de mesures d?adaptation et d?atténuation des impacts du changement climatique.
Ce projet met l?accent sur le renforcement des opérations d?irrigation en cours pour faire face aux sècheresses et cadre également avec la feuille de route 2013 de la vice présidence en charge de l?environnement sur le développement des infrastructures, dont l?une des principales questions intersectorielles porte sur le développement des infrastructures d?irrigation et le changement climatique. De plus, le projet répond et obéit parfaitement au Programme d?action national d?adaptation (PANA), qui vise à intégrer les questions environnementales dans la stratégie globale de développement social et économique du pays.
C?est en prenant en compte ces différentes dimensions que le ce projet s?intéresse exclusivement à la gestion et l?usage de l?eau en agriculture.
Dans le processus d?adaptation à base communautaire, les communautés essaient de modifier leurs pratiques courantes afin de mieux faire face aux impacts du changement climatique, pour ensuite rechercher des moyens alternatifs de subsistance. Ainsi, l?adaptation communautaire au changement climatique s?applique aux situations dans lesquelles les mesures prises pour faire face aux problèmes liés au changement climatique sont basées sur les besoins des communautés, leurs expériences et leurs connaissances. Il s?agir ici de la nécessité de l?approvisionnement en eau pour l?irrigation en vue d?atténuer les aléas climatiques tels que la sècheresse, ou de diversifier l?agriculture pour adopter des cultures plus résistantes à la sècheresse. L?identification des options possibles incombe aux communautés cibles. La stratégie finale est de développer la capacité des communautés à supporter les impacts du changement climatique et à s?y adapter en renforçant et en diversifiant leurs moyens de subsistance, en préservant les ressources et en réduisant les risques liés au changement climatique.
Ce projet a été conçu pour faire face aux effets du changement climatique sur la zone d?intervention, qui se traduisent par une pluviométrie peu fiable ainsi que de longues périodes de sècheresse. Cependant, il met essentiellement l?accent sur l?irrigation comme moyen de faire face au changement climatique, alors qu?il existe diverses autres mesures que l?on pourrait expérimenter. Ce système d?irrigation S?avère importante pour les populations cibles du projet qui pourraient nécessiter un mécanisme de résilience et d?adaptation au changement climatique.
Aux Comores, les faibles performances du secteur agricole en général et plus particulièrement dans la zone ciblée de Dimadjou s?expliquent par plusieurs facteurs parmi lesquels:
? Les faibles capacités techniques des agriculteurs qui couplées au manque d?encadrement technique ne favorisent pas une agriculture productive aux Comores. La disparition de la plupart des structures d?encadrement et le manque de moyens des services techniques ont conduit à l?abandon de certaines pratiques de gestion durable comme la jachère ou la rotation culturale.
? La faiblesse des investissements susceptible d?accroître la production: du fait de la faiblesse des revenus agricoles et l?absence d?une stratégie de financement performante de l?agriculture, les agriculteurs ne peuvent pas effectuer les investissements nécessaires à une agriculture performante. Par exemple, la majorité des terres encore cultivables disponibles nécessite un travail d?épierrage important, de fertilisation, de mise en place de dispositifs antiérosifs, ainsi que des équipements, de désenclavement et outils agricoles performants.
? L?agriculture reste strictement pluviale et est soumise aux aléas climatiques plus soutenus par une sécheresse accrue dans la zone. La vulnérabilité du secteur agricole dans la zone Dimadjou est aggravée par les perturbations climatiques que connaissent actuellement la zone : pluviométrie assez faible et dérèglement des saisons). L?irrégularité des précipitations s?accompagne d?un raccourcissement de la durée de la saison des pluies de 6 à 3 mois voire 2 en faveur de la saison sèche et un déplacement des saisons avec une incidence sur les microclimats locaux. L?indice d?aridité s?est alors accru, passant de 12 à 14, confirmant la persistance de la sécheresse. Les implications de ces perturbations climatiques sur l?agriculture et les ressources forestières sont nombreuses et incluent l?érosion des sols, les déficits hydriques, les perturbations des calendriers agricoles, les migrations de la faune et de la flore associées a des microclimats particuliers.
En égard à ce qui précède, le présent programme ABC dans la zone de Dimadjou (adaptation à base communautaire de l?eau pour l?irrigation agricole face aux changements climatiques, vise le renforcement de l?aptitude à l?adaptation des paysans communautaires aux répercussions considérables des changements climatiques, tout en contribuant également à la sécurité alimentaire et à la réalisation des objectifs nationaux en rapport avec le climat. Dans cette optique, une adaptation des producteurs sera indispensable par la modification des pratiques de gestion des exploitations et l?adoption de nouvelles variétés végétales ou de nouvelles races animales, plus adaptés aux dérèglements climatiques.
Elle devra également reposer sur le développement des filières agricoles et le développement durable des exploitations agricoles, comprenant : (i) la gestion intégrée de la fertilité des sols ; (ii) le renforcement des services de support aux producteurs (infrastructures hydrauliques);
1.2 Contexte organisationnel et la capacité a mettre en ?uvre le projet (1page)
Ces derniers temps, l?association des femmes <> est synonyme d?anciens paysans qui ont acquis une certaine compétence et expérience dans le domaine agricole et de l?élevage. A ce jour ces membres s?entraident dans les opérations agricoles (désherbage, semi, sarclage etc ?.) sur le principe de rang Ils organisent des journées de sensibilisation et d?entretiens des pistes et routes dans le plateau de Dimadjou. Cette dynamique manifeste initiée par ses membres avec la commune de la localité, a relevé des changements perceptibles à travers le mécanisme interactif d?entraide dans les travaux communautaires. Ce qui sous entend une adhésion et une entente de l?ensemble de la population (jeunes, femmes, hommes).
Ma Décidé est un groupement des femmes agriculteurs de la localité de Dimadjou qui a pour vocation : la promotion des activités agropastorales, diversification des activités productives, protection de l?environnement et développement de la production agricole et maraîchère.
Ces femmes paysannes comptabilisent plus de dizaines d?années d?expérience sur la production agricole et maîtrisent mieux les itinéraires techniques de production. Ainsi dans le cadre de l?exécution de ce projet, une approche participative est de mise et s?articulera sur le renforcement des capacités, le partage des connaissances et des leçons apprises en matière d?adaptation aux changements climatiques
Ainsi, les ressources demandées au programme de Micro financement du fonds pour l?Environnement Mondial (PMF/PNUD/FEM) devront permettre de tester des projets d?adaptation à base communautaire et d?accompagner cette initiative amorcée en focalisant essentiellement sur l?irrigation agricole, l?achat des outils et équipements nécessaires à la mise en culture de la zone ramassage, l?aménagement d?une piste etc... Les ressources demandées seront également dédiées à des formations, appui semencier, des études de vulnérabilités. Ces interventions permettront de tester au niveau communautaire en vue de poser les jalons d?un programme national sur l?adaptation aux changements climatiques.
Ce projet pilote au niveau communautaire sur l?adaptation aux changements climatiques par rapport à l?agriculture permettra à ces dernier de bénéficier d?une expérience pertinente, notamment dans la l résolution des problèmes de perte de biodiversité, d?adaptation, de la dégradation des sols / gestion durable des forêts.
1.3 Objectifs de projet et résultats attendus (1 page)
Ce projet se fixe comme objectif d?accroître la résilience aux impacts de la variabilité actuelle du climat et du changement climatique futur, par le développement et la mise en ?uvre des stratégies et des mesures d?adaptation susceptibles de mettre l?accent sur le développement des infrastructures d?irrigation et le changement climatique pour faire face aux sècheresses.
Les objectifs spécifiques
Pour atteindre cet objectif général, nous devons se fixer les objectifs spécifiques suivants :
Objectif spécifique 1 : Assurer une meilleure irrigation agricole pour les communautés pilotes sélectionnées pour combattre les impacts du changement climatique.
Objectif spécifique 2 : Améliorer les connaissances et les bonnes pratiques d?adaptation au changement climatique à la gestion de l?eau et assurer la sensibilisation sur le processus continu de révision et de développement des mesures d?adaptation
Résultats attendus :
Résultat1 : Réhabilitation de deux impluviums pour l?irrigation agricole pour le plateau de Dimadjou, afin de lutter contre les conséquences des changements climatiques.
1.4 Description des activités de projet
Résultat1 : Réhabilitation de deux impluviums pour l?irrigation agricole pour le plateau de Dimadjou, afin de lutter contre les conséquences des changements climatiques :
? Réalisation des études techniques et des dossiers d?appel d?offres,
? Lancement des travaux pour la réhabilitation des citernes
? Achats des pompes, conduites d?eau et leur installation
? Sécurisation des citernes par des clôtures en grillage
? Mise en place d?un système de gestion
L?accès à l?eau est un facteur de production essentiel, pour les cultures comme pour les animaux. Relever le défi alimentaire exige d?améliorer notre maîtrise de l?eau alors que la ressource est de plus en plus fragilisée par les incertitudes sur les précipitations, les épisodes de sécheresse plus nombreux. Le changement climatique met en exergue la nécessité d?anticipation. Pour produire plus et mieux, la profession agricole s?est engagée, depuis maintenant plusieurs décennies, à concilier production agricole et gestion des usages de l?eau. Car l?objectif de tout agriculteur est bien de produire en préservant son environnement et les ressources naturelles.
Résultat2 : Les connaissances sur les bonnes pratiques d?adaptation communautaires sont améliorées et vulgarisées :
? Achat des pluviomètres, leurs équipement et installation dans les sites,
? Formation sur la collecte des données et leur traitement,
? Amélioration des connaissances relatives aux ressources prélevables, aux aménagements existants et au suivi des prélèvements sur tous les sites
? Définition des priorités d?usages dans la zone d?intervention ainsi que la répartition des volumes globaux de prélèvement entre catégories d?utilisateurs ;
? Révision des autorisations existantes à partir des volumes prélevés et évaluer la pertinence des nouvelles demandes ;
? Inscription des transferts de ressources (entre bassins versants, entre eaux superficielles et souterraines...) dans une approche globale d?aménagement de la zone
La mise en ?uvre du Plan et calendrier (2 pages)
Le projet sera mis en ?uvre par Ma Decidé sous la supervision technique de la coordination du SGP en vertu de la modalité d'exécution locale par les bénéficiaires. L'agence de supervision technique est l?INRAPE (institut nationale de recherche pour l?Agriculture, la pêche et l?Environnement) en collaboration avec la cellule de planification et de suivi des projets du vice présidence en charge de l?environnement, qui travailleront en étroite collaboration avec la coordination du SGP et les services du commissariat de l?environnement de l?île et le centre régional d?encadrement et de développement Agricole.
Le projet a été conçu pour assurer la durabilité de ses avantages à travers un certain nombre de mécanismes, à savoir: (i) la participation d?un grand nombre de protagonistes/bénéficiaires à tous les niveaux, de la conception à la mise en oeuvre, et l?organisation ultérieure d?ateliers de sensibilisation et d?information à l?intention des parties prenantes parmi une diversité de groupes impliqués, ce qui constituera une base très solide pour la durabilité du projet; (ii) l?accent mis sur la nécessité de renforcer les capacités des protagonistes à tous les niveaux ? communautaire, Centre d?encadrement agricole, afin qu?au terme du projet, toutes les parties prenantes aient acquis des connaissances et des aptitudes suffisantes pour soutenir et exploiter les résultats du projet; (iii) au niveau communautaire, travailler avec et à travers les structures dirigeantes communautaires en place (chefs de groupements villageois, comités de développement des villages, les Ulanga, etc.), au niveau des CEA, s?appuyer sur les structures techniques existantes et les structures de base du projet qui travailleront en étroite collaboration avec les agents de vulgarisation locaux au niveau communautaire, sous la supervision du chef du CEA et en collaboration avec les autres services techniques et l?INRAPE pour assurer la continuité des activités après la clôture du projet
Plan pour assurer la participation communautaire (1 page)
Les communautés bénéficiaires participeront activement au suivi et à l?évaluation des diverses activités dans lesquelles elles sont impliquées, sous la coordination du responsable chargé du développement du projet, de l?INRAPE et du chef du CEA. Un spécialiste en S&E du Service de planification et de suivi du ministère sera recruté et travaillera en commun accord avec la coordination du SGP afin d?assurer le suivi de l?évolution du projet à tous les niveaux, à savoir, les données de base, les rapports d?activités trimestriels et semestriels, les évaluations semestrielles et de fin d?exercice. Le spécialiste en S&E travaillera avec le personnel existant aux niveaux local et national pour concevoir des modèles et des systèmes d?établissement de rapports afin de garantir un suivi soutenu des activités au-delà du cycle de vie du projet.
Le tableau ci-dessous récapitule les principales activités qui seront suivis par les bénéficiaires et les autres parties prenantes :
No. Type d?activité de suivi et évaluation Calendrier
1 Revue du cadre des résultats lors de l?atelier de lancement, Modèles des rapports de résultats finalisés après l?atelier. 2 premiers mois
2 Enquête initiale participative Durant la 1ère année
3 Amélioration du cadre de mesure de la performance du projet et du plan de S&E Durant la 1ère année
4 Suivi et rapport semestriels du projet. 2 fois par an
5 Ateliers nationaux/de districts Annuellement
6 Revue annuelle et rapport Annuellement
7 Atelier des protagonistes pour examiner les leçons de la phase 1 2ème année
8 Synthèse et rapport à mi-parcours des leçons 2ème année
9 Etude de l?impact sur la communauté participante Début 3ème année
10 Fin de l?évaluation du projet A la fin du projet
11 Rapports financiers trimestriels Tous les 3 mois
Risques pour la mise en ?uvre (0,5 pages)
Le projet est confronté à six risques majeurs, à savoir :
(i) les mesures d?adaptation à la variabilité des précipitations, des inondations et des périodes de sécheresse sont inefficaces au niveau des communautés, ce qui ne permet pas une amélioration réelle de la production agricole;
(ii) les actions d?adaptation communautaires ne permettent pas d?améliorer réellement la production agricole;
(iii) les protagonistes des communautés modèles ne peuvent pas participer au processus de planification à cause de leur incapacité à effectuer la collecte des données sur l?évaluation de la vulnérabilité et le recensement des bénéficiaires;
(iv) les bénéficiaires n?ont pas le temps et ne trouvent aucun intérêt à réexaminer leurs efforts d?adaptation et à mettre en ?uvre des actions nécessaires;
(v) les communautés sont incapables de s?acquitter de leurs contributions en nature.
Les mesures d?atténuation de ces risques comprennent:
(i) la sélection des communautés sur la base de sites présentant plusieurs problèmes de changement climatique qui peuvent être résolus à ce niveau;
(ii) la mise en ?uvre immédiate d?actions dès le démarrage du projet pour tester la validité de l?approche communautaire et procéder aux améliorations qui s?imposent;
(iii) Les structures dirigeantes des communautés et les bénéficiaires seront identifiés, sensibilisés et totalement impliqués dans le processus de planification dès la phase de démarrage du projet;
(iv) les informations découlant de l?évaluation de la vulnérabilité orienteront le plan d?action et la mise en oeuvre, et permettront de s?assurer que les mesures proposées sont applicables et concordent avec les moyens de mise en ?uvre.
Plan et indicateur de survi et d'évaluation (1 page)
Le calendrier du projet ci-dessous offre une base de suivi et d?évaluation. Une équipe sera chargée du suivi quotidien du projet. Les communautés bénéficiaires participeront activement au suivi et à l?évaluation des diverses activités dans lesquelles elles sont impliquées, sous la coordination du SGP et du service de planification et de suivi évaluation du la vice présidence en charge de la production et de l?Environnement. Un spécialiste en S&E sera chargée pour 20 mois afin d?assurer le suivi de l?évolution du projet à tous les niveaux, à savoir, les données de base, les rapports d?activités trimestriels et semestriels, les évaluations semestrielles et de fin d?exercice. Le spécialiste en S&E travaillera avec le personnel existant aux niveaux national pour concevoir des modèles et des systèmes d?établissement de rapports afin de garantir un suivi soutenu des activités au-delà du cycle de vie du projet. Un tableau récapitulatif portant sur les principales activités de suivis sera élaboré par le programme en collaboration avec l?association.
Faisabilité du projet
Le projet examinera également les plans de gestion environnementale et sociale (PGES) propres aux sites, élaborés dans le cadre du projet, afin de les intégrer dans les actions de lutte contre le changement climatique qui seront développées en vue d?assurer la sécurité à long terme de l?approvisionnement en eau des sites d?irrigation.
Au cours des 10 dernières années, les Comores et plus particulièrement la zone d?intervention font face à une multitude de risques climatiques, notamment des inondations, des pluies tardives, de brèves saisons des pluies et des périodes de sècheresse. Ces risques, importants et croissants, ont des conséquences sur le rendement des cultures, la sécurité alimentaire et l?approvisionnement en eau, la qualité de l?eau, la santé et l?énergie.
En outre, l?agriculture étant une importante source de revenus pour la majeure partie des populations rurales (90%) tributaires de l?agriculture de subsistance alimentée par la pluie, les conditions de vie de celles-ci sont considérablement affectées. C?est dans ce contexte que le projet a été conçu comme projet d?adaptation au changement climatique. Aussi le projet vise-t-il le renforcement de la résilience à la variabilité climatique et au futur changement climatique, à travers l?élaboration et la mise en oeuvre des stratégies et mesures d?adaptation qui amélioreront la production agricole et les conditions de vie en milieu rural.
Pérennisation(1page)
Le projet a été conçu pour assurer la durabilité de ses avantages à travers un certain nombre de mécanismes, à savoir:
(i) la participation d?un grand nombre de protagonistes/bénéficiaires à tous les niveaux, de la conception à la mise en ?uvre, et l?organisation ultérieure d?ateliers de sensibilisation et d?information à l?intention des parties prenantes parmi une diversité de groupes impliqués, ce qui constituera une base très solide pour la durabilité du projet;
(ii) (l?accent mis sur la nécessité de renforcer les capacités des protagonistes à tous les niveaux ? communautaires, de districts et national, afin qu?au terme du projet, toutes les parties prenantes aient acquis des connaissances et des aptitudes suffisantes pour soutenir et exploiter les résultats du projet;
(iii) au niveau communautaire, travailler avec et à travers les structures dirigeantes communautaires en place (chefs de groupements villageois, comités de développement des villages, comités villageois de gestion des ressources naturelles, etc.), au niveau des districts et à l?échelle nationale, s?appuyer sur les structures étatiques existantes et les structures de base du projet;
(iv) l?association travaillera en étroite collaboration avec les agents de vulgarisation locaux au niveau communautaire, sous la supervision du SGP et en collaboration avec les services techniques pour assurer la continuité des activités après la clôture du projet initial ;
(v) Le projet contribuera au processus de planification du développement du centre d?encadrement agricole de Dimadjou. En contribuant au renforcement des capacités en matière d?adaptation au changement climatique à l?échelle communautaire, le projet permettra aussi d?intégrer ces questions dans le processus de planification du développement
1.0 Aperçu et contenu de proposition de projet
1.1 Sommaire de projet (1 page)
Le projet adaptation à base communautaire de l?eau pour le changement climatique est une réponse aux problèmes identifiés en matière de changement climatique et de dégradation de l?environnement. Le projet cadre bien avec trois domaines prioritaires, à savoir : (i) l?agriculture et la sécurité alimentaire ; (ii) l?irrigation et l?aménagement hydraulique ; et (iii) le changement climatique et la gestion de l?environnement. Le changement climatique et la gestion de l?environnement visent à accroître la résilience aux risques et aux impacts du changement climatique en promouvant des stratégies telles que les systèmes de surveillance et de prévision météorologiques, la mise en place des bases de données et l?adoption de mesures d?adaptation et d?atténuation des impacts du changement climatique.
Ce projet met l?accent sur le renforcement des opérations d?irrigation en cours pour faire face aux sècheresses et cadre également avec la feuille de route 2013 de la vice présidence en charge de l?environnement sur le développement des infrastructures, dont l?une des principales questions intersectorielles porte sur le développement des infrastructures d?irrigation et le changement climatique. De plus, le projet répond et obéit parfaitement au Programme d?action national d?adaptation (PANA), qui vise à intégrer les questions environnementales dans la stratégie globale de développement social et économique du pays.
C?est en prenant en compte ces différentes dimensions que le ce projet s?intéresse exclusivement à la gestion et l?usage de l?eau en agriculture.
Dans le processus d?adaptation à base communautaire, les communautés essaient de modifier leurs pratiques courantes afin de mieux faire face aux impacts du changement climatique, pour ensuite rechercher des moyens alternatifs de subsistance. Ainsi, l?adaptation communautaire au changement climatique s?applique aux situations dans lesquelles les mesures prises pour faire face aux problèmes liés au changement climatique sont basées sur les besoins des communautés, leurs expériences et leurs connaissances. Il s?agir ici de la nécessité de l?approvisionnement en eau pour l?irrigation en vue d?atténuer les aléas climatiques tels que la sècheresse, ou de diversifier l?agriculture pour adopter des cultures plus résistantes à la sècheresse. L?identification des options possibles incombe aux communautés cibles. La stratégie finale est de développer la capacité des communautés à supporter les impacts du changement climatique et à s?y adapter en renforçant et en diversifiant leurs moyens de subsistance, en préservant les ressources et en réduisant les risques liés au changement climatique.
Ce projet a été conçu pour faire face aux effets du changement climatique sur la zone d?intervention, qui se traduisent par une pluviométrie peu fiable ainsi que de longues périodes de sècheresse. Cependant, il met essentiellement l?accent sur l?irrigation comme moyen de faire face au changement climatique, alors qu?il existe diverses autres mesures que l?on pourrait expérimenter. Ce système d?irrigation S?avère importante pour les populations cibles du projet qui pourraient nécessiter un mécanisme de résilience et d?adaptation au changement climatique.
Aux Comores, les faibles performances du secteur agricole en général et plus particulièrement dans la zone ciblée de Dimadjou s?expliquent par plusieurs facteurs parmi lesquels:
? Les faibles capacités techniques des agriculteurs qui couplées au manque d?encadrement technique ne favorisent pas une agriculture productive aux Comores. La disparition de la plupart des structures d?encadrement et le manque de moyens des services techniques ont conduit à l?abandon de certaines pratiques de gestion durable comme la jachère ou la rotation culturale.
? La faiblesse des investissements susceptible d?accroître la production: du fait de la faiblesse des revenus agricoles et l?absence d?une stratégie de financement performante de l?agriculture, les agriculteurs ne peuvent pas effectuer les investissements nécessaires à une agriculture performante. Par exemple, la majorité des terres encore cultivables disponibles nécessite un travail d?épierrage important, de fertilisation, de mise en place de dispositifs antiérosifs, ainsi que des équipements, de désenclavement et outils agricoles performants.
? L?agriculture reste strictement pluviale et est soumise aux aléas climatiques plus soutenus par une sécheresse accrue dans la zone. La vulnérabilité du secteur agricole dans la zone Dimadjou est aggravée par les perturbations climatiques que connaissent actuellement la zone : pluviométrie assez faible et dérèglement des saisons). L?irrégularité des précipitations s?accompagne d?un raccourcissement de la durée de la saison des pluies de 6 à 3 mois voire 2 en faveur de la saison sèche et un déplacement des saisons avec une incidence sur les microclimats locaux. L?indice d?aridité s?est alors accru, passant de 12 à 14, confirmant la persistance de la sécheresse. Les implications de ces perturbations climatiques sur l?agriculture et les ressources forestières sont nombreuses et incluent l?érosion des sols, les déficits hydriques, les perturbations des calendriers agricoles, les migrations de la faune et de la flore associées a des microclimats particuliers.
En égard à ce qui précède, le présent programme ABC dans la zone de Dimadjou (adaptation à base communautaire de l?eau pour l?irrigation agricole face aux changements climatiques, vise le renforcement de l?aptitude à l?adaptation des paysans communautaires aux répercussions considérables des changements climatiques, tout en contribuant également à la sécurité alimentaire et à la réalisation des objectifs nationaux en rapport avec le climat. Dans cette optique, une adaptation des producteurs sera indispensable par la modification des pratiques de gestion des exploitations et l?adoption de nouvelles variétés végétales ou de nouvelles races animales, plus adaptés aux dérèglements climatiques.
Elle devra également reposer sur le développement des filières agricoles et le développement durable des exploitations agricoles, comprenant : (i) la gestion intégrée de la fertilité des sols ; (ii) le renforcement des services de support aux producteurs (infrastructures hydrauliques);
1.2 Contexte organisationnel et la capacité a mettre en ?uvre le projet (1page)
Ces derniers temps, l?association des femmes <
Ma Décidé est un groupement des femmes agriculteurs de la localité de Dimadjou qui a pour vocation : la promotion des activités agropastorales, diversification des activités productives, protection de l?environnement et développement de la production agricole et maraîchère.
Ces femmes paysannes comptabilisent plus de dizaines d?années d?expérience sur la production agricole et maîtrisent mieux les itinéraires techniques de production. Ainsi dans le cadre de l?exécution de ce projet, une approche participative est de mise et s?articulera sur le renforcement des capacités, le partage des connaissances et des leçons apprises en matière d?adaptation aux changements climatiques
Ainsi, les ressources demandées au programme de Micro financement du fonds pour l?Environnement Mondial (PMF/PNUD/FEM) devront permettre de tester des projets d?adaptation à base communautaire et d?accompagner cette initiative amorcée en focalisant essentiellement sur l?irrigation agricole, l?achat des outils et équipements nécessaires à la mise en culture de la zone ramassage, l?aménagement d?une piste etc... Les ressources demandées seront également dédiées à des formations, appui semencier, des études de vulnérabilités. Ces interventions permettront de tester au niveau communautaire en vue de poser les jalons d?un programme national sur l?adaptation aux changements climatiques.
Ce projet pilote au niveau communautaire sur l?adaptation aux changements climatiques par rapport à l?agriculture permettra à ces dernier de bénéficier d?une expérience pertinente, notamment dans la l résolution des problèmes de perte de biodiversité, d?adaptation, de la dégradation des sols / gestion durable des forêts.
1.3 Objectifs de projet et résultats attendus (1 page)
Ce projet se fixe comme objectif d?accroître la résilience aux impacts de la variabilité actuelle du climat et du changement climatique futur, par le développement et la mise en ?uvre des stratégies et des mesures d?adaptation susceptibles de mettre l?accent sur le développement des infrastructures d?irrigation et le changement climatique pour faire face aux sècheresses.
Les objectifs spécifiques
Pour atteindre cet objectif général, nous devons se fixer les objectifs spécifiques suivants :
Objectif spécifique 1 : Assurer une meilleure irrigation agricole pour les communautés pilotes sélectionnées pour combattre les impacts du changement climatique.
Objectif spécifique 2 : Améliorer les connaissances et les bonnes pratiques d?adaptation au changement climatique à la gestion de l?eau et assurer la sensibilisation sur le processus continu de révision et de développement des mesures d?adaptation
Résultats attendus :
Résultat1 : Réhabilitation de deux impluviums pour l?irrigation agricole pour le plateau de Dimadjou, afin de lutter contre les conséquences des changements climatiques.
1.4 Description des activités de projet
Résultat1 : Réhabilitation de deux impluviums pour l?irrigation agricole pour le plateau de Dimadjou, afin de lutter contre les conséquences des changements climatiques :
? Réalisation des études techniques et des dossiers d?appel d?offres,
? Lancement des travaux pour la réhabilitation des citernes
? Achats des pompes, conduites d?eau et leur installation
? Sécurisation des citernes par des clôtures en grillage
? Mise en place d?un système de gestion
L?accès à l?eau est un facteur de production essentiel, pour les cultures comme pour les animaux. Relever le défi alimentaire exige d?améliorer notre maîtrise de l?eau alors que la ressource est de plus en plus fragilisée par les incertitudes sur les précipitations, les épisodes de sécheresse plus nombreux. Le changement climatique met en exergue la nécessité d?anticipation. Pour produire plus et mieux, la profession agricole s?est engagée, depuis maintenant plusieurs décennies, à concilier production agricole et gestion des usages de l?eau. Car l?objectif de tout agriculteur est bien de produire en préservant son environnement et les ressources naturelles.
Résultat2 : Les connaissances sur les bonnes pratiques d?adaptation communautaires sont améliorées et vulgarisées :
? Achat des pluviomètres, leurs équipement et installation dans les sites,
? Formation sur la collecte des données et leur traitement,
? Amélioration des connaissances relatives aux ressources prélevables, aux aménagements existants et au suivi des prélèvements sur tous les sites
? Définition des priorités d?usages dans la zone d?intervention ainsi que la répartition des volumes globaux de prélèvement entre catégories d?utilisateurs ;
? Révision des autorisations existantes à partir des volumes prélevés et évaluer la pertinence des nouvelles demandes ;
? Inscription des transferts de ressources (entre bassins versants, entre eaux superficielles et souterraines...) dans une approche globale d?aménagement de la zone
La mise en ?uvre du Plan et calendrier (2 pages)
Le projet sera mis en ?uvre par Ma Decidé sous la supervision technique de la coordination du SGP en vertu de la modalité d'exécution locale par les bénéficiaires. L'agence de supervision technique est l?INRAPE (institut nationale de recherche pour l?Agriculture, la pêche et l?Environnement) en collaboration avec la cellule de planification et de suivi des projets du vice présidence en charge de l?environnement, qui travailleront en étroite collaboration avec la coordination du SGP et les services du commissariat de l?environnement de l?île et le centre régional d?encadrement et de développement Agricole.
Le projet a été conçu pour assurer la durabilité de ses avantages à travers un certain nombre de mécanismes, à savoir: (i) la participation d?un grand nombre de protagonistes/bénéficiaires à tous les niveaux, de la conception à la mise en oeuvre, et l?organisation ultérieure d?ateliers de sensibilisation et d?information à l?intention des parties prenantes parmi une diversité de groupes impliqués, ce qui constituera une base très solide pour la durabilité du projet; (ii) l?accent mis sur la nécessité de renforcer les capacités des protagonistes à tous les niveaux ? communautaire, Centre d?encadrement agricole, afin qu?au terme du projet, toutes les parties prenantes aient acquis des connaissances et des aptitudes suffisantes pour soutenir et exploiter les résultats du projet; (iii) au niveau communautaire, travailler avec et à travers les structures dirigeantes communautaires en place (chefs de groupements villageois, comités de développement des villages, les Ulanga, etc.), au niveau des CEA, s?appuyer sur les structures techniques existantes et les structures de base du projet qui travailleront en étroite collaboration avec les agents de vulgarisation locaux au niveau communautaire, sous la supervision du chef du CEA et en collaboration avec les autres services techniques et l?INRAPE pour assurer la continuité des activités après la clôture du projet
Plan pour assurer la participation communautaire (1 page)
Les communautés bénéficiaires participeront activement au suivi et à l?évaluation des diverses activités dans lesquelles elles sont impliquées, sous la coordination du responsable chargé du développement du projet, de l?INRAPE et du chef du CEA. Un spécialiste en S&E du Service de planification et de suivi du ministère sera recruté et travaillera en commun accord avec la coordination du SGP afin d?assurer le suivi de l?évolution du projet à tous les niveaux, à savoir, les données de base, les rapports d?activités trimestriels et semestriels, les évaluations semestrielles et de fin d?exercice. Le spécialiste en S&E travaillera avec le personnel existant aux niveaux local et national pour concevoir des modèles et des systèmes d?établissement de rapports afin de garantir un suivi soutenu des activités au-delà du cycle de vie du projet.
Le tableau ci-dessous récapitule les principales activités qui seront suivis par les bénéficiaires et les autres parties prenantes :
No. Type d?activité de suivi et évaluation Calendrier
1 Revue du cadre des résultats lors de l?atelier de lancement, Modèles des rapports de résultats finalisés après l?atelier. 2 premiers mois
2 Enquête initiale participative Durant la 1ère année
3 Amélioration du cadre de mesure de la performance du projet et du plan de S&E Durant la 1ère année
4 Suivi et rapport semestriels du projet. 2 fois par an
5 Ateliers nationaux/de districts Annuellement
6 Revue annuelle et rapport Annuellement
7 Atelier des protagonistes pour examiner les leçons de la phase 1 2ème année
8 Synthèse et rapport à mi-parcours des leçons 2ème année
9 Etude de l?impact sur la communauté participante Début 3ème année
10 Fin de l?évaluation du projet A la fin du projet
11 Rapports financiers trimestriels Tous les 3 mois
Risques pour la mise en ?uvre (0,5 pages)
Le projet est confronté à six risques majeurs, à savoir :
(i) les mesures d?adaptation à la variabilité des précipitations, des inondations et des périodes de sécheresse sont inefficaces au niveau des communautés, ce qui ne permet pas une amélioration réelle de la production agricole;
(ii) les actions d?adaptation communautaires ne permettent pas d?améliorer réellement la production agricole;
(iii) les protagonistes des communautés modèles ne peuvent pas participer au processus de planification à cause de leur incapacité à effectuer la collecte des données sur l?évaluation de la vulnérabilité et le recensement des bénéficiaires;
(iv) les bénéficiaires n?ont pas le temps et ne trouvent aucun intérêt à réexaminer leurs efforts d?adaptation et à mettre en ?uvre des actions nécessaires;
(v) les communautés sont incapables de s?acquitter de leurs contributions en nature.
Les mesures d?atténuation de ces risques comprennent:
(i) la sélection des communautés sur la base de sites présentant plusieurs problèmes de changement climatique qui peuvent être résolus à ce niveau;
(ii) la mise en ?uvre immédiate d?actions dès le démarrage du projet pour tester la validité de l?approche communautaire et procéder aux améliorations qui s?imposent;
(iii) Les structures dirigeantes des communautés et les bénéficiaires seront identifiés, sensibilisés et totalement impliqués dans le processus de planification dès la phase de démarrage du projet;
(iv) les informations découlant de l?évaluation de la vulnérabilité orienteront le plan d?action et la mise en oeuvre, et permettront de s?assurer que les mesures proposées sont applicables et concordent avec les moyens de mise en ?uvre.
Plan et indicateur de survi et d'évaluation (1 page)
Le calendrier du projet ci-dessous offre une base de suivi et d?évaluation. Une équipe sera chargée du suivi quotidien du projet. Les communautés bénéficiaires participeront activement au suivi et à l?évaluation des diverses activités dans lesquelles elles sont impliquées, sous la coordination du SGP et du service de planification et de suivi évaluation du la vice présidence en charge de la production et de l?Environnement. Un spécialiste en S&E sera chargée pour 20 mois afin d?assurer le suivi de l?évolution du projet à tous les niveaux, à savoir, les données de base, les rapports d?activités trimestriels et semestriels, les évaluations semestrielles et de fin d?exercice. Le spécialiste en S&E travaillera avec le personnel existant aux niveaux national pour concevoir des modèles et des systèmes d?établissement de rapports afin de garantir un suivi soutenu des activités au-delà du cycle de vie du projet. Un tableau récapitulatif portant sur les principales activités de suivis sera élaboré par le programme en collaboration avec l?association.
Faisabilité du projet
Le projet examinera également les plans de gestion environnementale et sociale (PGES) propres aux sites, élaborés dans le cadre du projet, afin de les intégrer dans les actions de lutte contre le changement climatique qui seront développées en vue d?assurer la sécurité à long terme de l?approvisionnement en eau des sites d?irrigation.
Au cours des 10 dernières années, les Comores et plus particulièrement la zone d?intervention font face à une multitude de risques climatiques, notamment des inondations, des pluies tardives, de brèves saisons des pluies et des périodes de sècheresse. Ces risques, importants et croissants, ont des conséquences sur le rendement des cultures, la sécurité alimentaire et l?approvisionnement en eau, la qualité de l?eau, la santé et l?énergie.
En outre, l?agriculture étant une importante source de revenus pour la majeure partie des populations rurales (90%) tributaires de l?agriculture de subsistance alimentée par la pluie, les conditions de vie de celles-ci sont considérablement affectées. C?est dans ce contexte que le projet a été conçu comme projet d?adaptation au changement climatique. Aussi le projet vise-t-il le renforcement de la résilience à la variabilité climatique et au futur changement climatique, à travers l?élaboration et la mise en oeuvre des stratégies et mesures d?adaptation qui amélioreront la production agricole et les conditions de vie en milieu rural.
Pérennisation(1page)
Le projet a été conçu pour assurer la durabilité de ses avantages à travers un certain nombre de mécanismes, à savoir:
(i) la participation d?un grand nombre de protagonistes/bénéficiaires à tous les niveaux, de la conception à la mise en ?uvre, et l?organisation ultérieure d?ateliers de sensibilisation et d?information à l?intention des parties prenantes parmi une diversité de groupes impliqués, ce qui constituera une base très solide pour la durabilité du projet;
(ii) (l?accent mis sur la nécessité de renforcer les capacités des protagonistes à tous les niveaux ? communautaires, de districts et national, afin qu?au terme du projet, toutes les parties prenantes aient acquis des connaissances et des aptitudes suffisantes pour soutenir et exploiter les résultats du projet;
(iii) au niveau communautaire, travailler avec et à travers les structures dirigeantes communautaires en place (chefs de groupements villageois, comités de développement des villages, comités villageois de gestion des ressources naturelles, etc.), au niveau des districts et à l?échelle nationale, s?appuyer sur les structures étatiques existantes et les structures de base du projet;
(iv) l?association travaillera en étroite collaboration avec les agents de vulgarisation locaux au niveau communautaire, sous la supervision du SGP et en collaboration avec les services techniques pour assurer la continuité des activités après la clôture du projet initial ;
(v) Le projet contribuera au processus de planification du développement du centre d?encadrement agricole de Dimadjou. En contribuant au renforcement des capacités en matière d?adaptation au changement climatique à l?échelle communautaire, le projet permettra aussi d?intégrer ces questions dans le processus de planification du développement
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Project Snapshot
Grantee:
DECIDE
Country:
Comoros
Area Of Work:
Community Based Adaptation
Grant Amount:
US$ 50,000.00
Co-Financing Cash:
US$ 2,500.00
Co-Financing in-Kind:
US$ 25,000.00
Project Number:
COM/SGP/OP5/SIDS-CBA/13/01
Status:
Satisfactorily Completed
Project Characteristics and Results
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SGP Country office contact
Mr. Adame Hamdi
Phone:
(269) 731558
Email:
Mr. Djohar Mohamed Ali
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