Au Mali la dégradation des terres constitue le grand défi et menace déjà la sécurité alimentaire. Le devenir du Mali et des politiques qu`il met en ?uvre pour sortir le pays du sous-développement reste tributaire de sa capacité à faire face à ce nouveau défi et à utiliser les possibilités qu`il offre quant à l`adoption des pratiques et technologies durables. C?est pour cette raison que l?Etat malien pour contenir la dégradation des terres a élaboré une stratégie appelée « Gestion Durable des Terres » qui constitue un cadre de référence des intervenants. Il y a aussi la Politique Nationale sur les changements climatiques (PNCC).
La dépendance des petits producteurs à l?égard des ressources écologiques locales et une faible adoption des technologies et pratiques d?atténuation d?adaptation, les rend hautement vulnérables.
Le présent projet vise à renforcer les capacités des petites productrices pour entreprendre des actions visant à appuyer l?adoption de pratiques et technologies agropastorale et piscicole résilientes afin de réduire la vulnérabilité des systèmes de production face à la dégradation des terres, aux changements climatiques et à la variabilité climatique.
La dégradation accélérée des terres est non seulement préjudiciable à la survie des communautés, mais aussi, constitue une réelle menace pour la conservation de la réserve de Biosphère de la Boucle du Baoulé dans la mesure où les paysans, à la recherche des terres fertiles, sont constamment tentés de s?installer dans les zones tampons de celle-ci.
Aussi le projet est une réponse à la préoccupation de la commune cible. Il vise à l?amélioration des conditions de vie de la population à travers la restauration des sols dégradés par des techniques et technologies innovantes en vue d?accroitre la résilience des productrices face aux phénomènes climatiques.
A terme, le projet contribuera à la promotion socio-économique des communautés à la base en général et des groupements de femmes à travers la gestion durable dans les secteurs de l?agriculture, l?élevage et la pèche. Il sera réalisé à travers un partenariat entre le PMF-FEM, le Fonds Climat et le Consortium SABA-AFLN?COMASOD et APMDD et les ONG partenaires.