La promotion des activités alternatives génératrices de revenus sera développée tout le long du projet et mobilisera aussi bien les femmes (genre), les jeunes. Ces derniers reboiseront 6 sites dégradés avec les jeunes plants de Moringa+essessang.

Le projet n'a pas prévu de plaidoyers en faveur des politiques.

Les communautés de base sont très peu formées et le renforcement de leurs capacités est important pour la réussite du projet. Les besoins identifiés sont : i) renforcement de capacités des communautés en techniques d?élevage des poissons, ii) appui conseil et renforcement des capacités des parties prenantes au projet (chefs de terres, leaders, partenaires, etc.) et, iii) renforcer les capacités des communautés (40 autochtones homme et femmes) en techniques d?exploitation à faible impact.

Les espaces miniers dégradés seront transformés en forêts à Moringa avec de l'essessang, en étangs piscicoles, etc. Tout cela permettra aux bénéficiaires de générer des revenus de leurs exploitations.

Les peuples seront sensibilisés pour être parties-prenantes au projet. Des démonstration schématiques seront faites pour faciliter leur adhésion au projet. Les peuples autochtones auront comme activité majeur la production de ressources halieutiques à travers la création d'étangs piscicoles : les ravin délaissés par les miniers seront transformés en étangs.

Une stratégie de gestion des savoirs sera élaborée au démarrage du projet en collaboration avec les partenaires locaux. Le savoir sera accumulé de manière systématique et collective à partir des interventions du projet et l?expérience des partenaires, en particulier celle des communautés diamantaires. La stratégie du projet en matière de gestion des savoirs sera d?ancrer les compétences au sein d?acteurs locaux pérennes et d?appuyer ces acteurs locaux à se doter de canaux durables d?accès aux connaissances. Les méthodes d?échanges et de mises en réseaux thématiques seront la base des interventions du projet et les cadres techniques seront les principaux responsables de la mise sur pied et de l?animation de ces réseaux. Chacun dans leurs domaines, ils devront jouer un rôle de veille, d?identification de partenaires, faire circuler ces savoirs/opportunités au sein des zones et animer l?établissement de partenariats entre ces entités extérieures et les acteurs du programme. Le Projet contribuera ainsi à la génération de bonnes pratiques, à la reproduction des innovations et, sur cette base, pourra contribuer concrètement au dialogue politique avec les différents acteurs, le Gouvernement et les Partenaires Techniques Financiers.