La croissance démographique et la demande croissantes du gibier dans les localités qui entourent les Aires Protégée de Dzanga Sangha (Nola, Mambéré et autres), ont augmenté les pressions de chasse sur la grande faune. La population de la commune de Yobè Sangha en général et, celle de Bayanga et Lindjombo en particulier ne cessent de se ravitailler en gibier dans et autour des aires protégées de Dzangha-Sangha. Grace aux actions d?information et de sensibilisation des organisations non gouvernementales nationale ces populations ont pris conscience de la nature des dégâts que ces activités anthropiques causent sur l?environnement, la biodiversité et, notamment la faune sauvage. Tout ceci met en difficulté le stock d?animaux cynégétique et donc les possibilités de ravitaillement en gibier pour les générations futures.
Les sources d?informations reçus des APDS (projet Aires Protégées de Dzanga-Sangha) montrent que ces populations sont parties prenantes et disposées pour asseoir un système de gestion et de surveillance communautaire de la grande faune sauvage de leur localité. Le projet s?inscrit donc dans une logique de mobilisation, de renforcement des capacités avec valorisation des connaissances endogènes communautaires. Ceci impliquera les autochtones, à travers le savoir-faire, de contribuer à la gestion durable et la surveillance de la faune sauvage.
L?objectif du projet est donc de contribuer, bien entendu à la conservation de la grande faune, mais aussi de faire sorte que ce capital faunique puisse s?accroitre. Des bases de gestion durable et d?aménagement des milieux seront mises en ?uvre par les autochtone BaAka (Pygmée) pour faciliter la prolifération de la faune faisant lieu de chasse alimentaire.