Projet de lutte contre la dégradation des terres dans les Niayes par des méthodes agroécologiques.
Les changements climatiques intervenus durant les trois dernières décennies ont entrainé la baisse de la pluviométrie et ont fini par ralentir la pratique de l'agriculture sous pluie. De ce fait l'activité maraîchère demeure la seule activité susceptible d'entretenir cette population agricole. D'où de très fortes pressions exercées sur les ressources naturelles comme l'eau, le sol et la flore qui connaissent une très forte dégradation en qualité ainsi qu'en quantité. L'activité maraîchère étant l'activité dominante, constitue la cause la plus citée pour expliquer ce processus de dégradation. En effet la pratique de cette activité est un facteur essentiel de surexploitation des différentes ressources naturelles. Le projet va contribue, d?une part, à promouvoir des pratiques agroécologiques afin d?aboutir à une agriculture saine qui préserve les ressources naturelles et, d?autre part le renforcement de capacité du GIE et de ses membres, aussi bien au niveau des conditions de travail des femmes et des jeunes mais aussi une amélioration du capital humain. Ces activités agricoles sont possibles par ce que la bande de filao qui fixe les dunes vives blanches est présente. C?est pourquoi afin d?optimiser la lutte contre la dégradation des terres pour une agriculture durable et respectueuses de l?environnement que le projet a été élaboré. Cette zone agricole revêt une importance capitale dans l?économie sénégalaise. L?agriculture est la principale activité économique menée dans la zone des Niayes, Cette transition est rendue nécessaire pour pallier les effets néfastes induits par une agriculture productiviste qui dégrade de plus en plus les ressources naturelles (sol, eau et forêt).
Cayar se trouve sur la partie sud de la grande côte sénégalaise, à 58 km au nord ? est de Dakar et à 40 km au nord ? ouest de la ville de Thiès (chef-lieu de la région du même nom). Elle occupe un site de façade maritime sur plus de 3 km d?extension avec sur plus d?un km, un arrière-pays se développant sur un secteur dunaire et en zone inter dunaire (Niang A. L, 2000).
Connecté au réseau routier par une route bitumée qui débouche sur la Nationale 2 à hauteur de Cinquante (localité située entre Sébikhotane et Pout), la commune de Cayar est également accessible à partir d?une autre voie goudronnée qui part de Rufisque et traverse Bambilor et Bayakh.
Cayar faisait partie des 25 villages de la Communauté rurale de Diender. Elle a été récemment érigée en commune de plein exercice à la suite de la réforme administrative et territoriale du 22 février 2002. Actuellement, la commune de Cayar qui regroupe 4 anciens villages, s?étend sur 10 km le long de la côte et couvre une superficie de 1604 ha. Elle est l?un des plus importants centres de débarquement de la pêche artisanale du Sénégal. La production totale annuelle y est estimée à 13 000 tonnes correspondant à près de 16% des 350 000 tonnes produits par année à l?échelle nationale. La ville bénéficie de nombreux atouts qui expliquent le dynamisme de la pêche : proximité des marchés locaux et des grands centres de consommation (Dakar, Thiès, Saint Louis et Louga). La culture maraîchère y occupe également une place très importante. Cependant, les changements climatiques intervenus durant les trois dernières décennies ont entrainé la baisse de la pluviométrie et ont fini par ralentir la pratique de l'agriculture sous pluie. De ce fait l'activité maraîchère demeure la seule activité susceptible d'entretenir cette population agricole. D'où de très fortes pressions exercées sur les ressources naturelles comme l'eau, le sol et la flore qui connaissent une très forte dégradation en qualité ainsi qu'en quantité.
Dans ce cadre, la mise en ?uvre du plan d?aménagement de la bande revêt une importance capitale, car elle permet de perpétuer et de développer l?horticulture qui occupe plus de 60% de la population active dans la zone. Le plan d?aménagement découpe la bande de filao en 120 blocs d?aménagement de 50 hectares chacun. Chaque bloc est affecté, sur la base d?un contrat pluriannuel, à un groupement forestier qui doit y mener toutes les opérations d?aménagement (coupe et régénération des peuplements, recepage, dépressage, exploitation de la litière). C?est ainsi que le bloc 22 de la zone de Cayar a été affecté au GIE.
Objectifs et résultats attendus
L?objectif global du projet est de contribuer au développement d?une agriculture saine et durable dans la zone des Niayes.
Deux objectifs spécifiques (OS1) sont visés :
? OS1 : Renforcer les capacités techniques des membres du GIE sur les pratiques agroécologiques ;
? OS2 : Promouvoir, à travers des démonstrations pratiques dans la parcelle collective du GIE, des pratiques agroécologiques qui garantissent des revenus soutenables et préservent les ressources naturelles ;
Les résultats suivants sont attendus du projet :
? R1 : Le GIE est redynamisé avec une vie associative agissante et une gestion administrative et financière améliorée ;
? R2 : Les membres du GIE sont bien formés sur les itinéraires techniques des pratiques agroécologiques adéquates pour la zone ;
? R3 : Les membres du GIE mettent en ?uvre dans la parcelle collective des pratiques agroécologiques efficientes sur les plans économique, écologique et social.
Les activités prévues portent, d?une part, sur la formation sur des pratiques agroécologiques adaptées à la zone et le renforcement des capacités opérationnelles du groupement pour mettre en place le périmètre agroécologique.
Ainsi, les activités prévues sont les suivantes :
? Former les membres sur les systèmes d?irrigation économisant l?eau (aspersion, goutte à goutte).
? Former les membres sur les techniques d?utilisation des panneaux solaires.
? Former les membres sur l?utilisation des intrants agro écologiques (semences, biofertilisant, engrais organiques, etc.).
? Former les membres sur les techniques d?exploitation durable des peuplements de la bande de filao.
? Former les membres sur les techniques de compostage.
? Former les membres sur les techniques agroforestières.
? Equiper le GIE en petit matériel.
? Creuser un mini forage dans la parcelle.
? Equiper le forage d?un kit solaire (panneaux et accessoires).
? Clôturer la parcelle collective.
? Construire une fosse compostes dans la parcelle.
? Installer une pépinière polyvalente dans la parcelle des pratiques agroécologiques.
? Mettre en ?uvre des techniques agroforestières dans les exploitations (haies vives, brise-vent, essences de valeur).
? Acheter des intrants agroécologiques (engrais, semences, etc.).
? Identifier et démarcher les fournisseurs d'intrants et commerçants.
Cayar se trouve sur la partie sud de la grande côte sénégalaise, à 58 km au nord ? est de Dakar et à 40 km au nord ? ouest de la ville de Thiès (chef-lieu de la région du même nom). Elle occupe un site de façade maritime sur plus de 3 km d?extension avec sur plus d?un km, un arrière-pays se développant sur un secteur dunaire et en zone inter dunaire (Niang A. L, 2000).
Connecté au réseau routier par une route bitumée qui débouche sur la Nationale 2 à hauteur de Cinquante (localité située entre Sébikhotane et Pout), la commune de Cayar est également accessible à partir d?une autre voie goudronnée qui part de Rufisque et traverse Bambilor et Bayakh.
Cayar faisait partie des 25 villages de la Communauté rurale de Diender. Elle a été récemment érigée en commune de plein exercice à la suite de la réforme administrative et territoriale du 22 février 2002. Actuellement, la commune de Cayar qui regroupe 4 anciens villages, s?étend sur 10 km le long de la côte et couvre une superficie de 1604 ha. Elle est l?un des plus importants centres de débarquement de la pêche artisanale du Sénégal. La production totale annuelle y est estimée à 13 000 tonnes correspondant à près de 16% des 350 000 tonnes produits par année à l?échelle nationale. La ville bénéficie de nombreux atouts qui expliquent le dynamisme de la pêche : proximité des marchés locaux et des grands centres de consommation (Dakar, Thiès, Saint Louis et Louga). La culture maraîchère y occupe également une place très importante. Cependant, les changements climatiques intervenus durant les trois dernières décennies ont entrainé la baisse de la pluviométrie et ont fini par ralentir la pratique de l'agriculture sous pluie. De ce fait l'activité maraîchère demeure la seule activité susceptible d'entretenir cette population agricole. D'où de très fortes pressions exercées sur les ressources naturelles comme l'eau, le sol et la flore qui connaissent une très forte dégradation en qualité ainsi qu'en quantité.
Dans ce cadre, la mise en ?uvre du plan d?aménagement de la bande revêt une importance capitale, car elle permet de perpétuer et de développer l?horticulture qui occupe plus de 60% de la population active dans la zone. Le plan d?aménagement découpe la bande de filao en 120 blocs d?aménagement de 50 hectares chacun. Chaque bloc est affecté, sur la base d?un contrat pluriannuel, à un groupement forestier qui doit y mener toutes les opérations d?aménagement (coupe et régénération des peuplements, recepage, dépressage, exploitation de la litière). C?est ainsi que le bloc 22 de la zone de Cayar a été affecté au GIE.
Objectifs et résultats attendus
L?objectif global du projet est de contribuer au développement d?une agriculture saine et durable dans la zone des Niayes.
Deux objectifs spécifiques (OS1) sont visés :
? OS1 : Renforcer les capacités techniques des membres du GIE sur les pratiques agroécologiques ;
? OS2 : Promouvoir, à travers des démonstrations pratiques dans la parcelle collective du GIE, des pratiques agroécologiques qui garantissent des revenus soutenables et préservent les ressources naturelles ;
Les résultats suivants sont attendus du projet :
? R1 : Le GIE est redynamisé avec une vie associative agissante et une gestion administrative et financière améliorée ;
? R2 : Les membres du GIE sont bien formés sur les itinéraires techniques des pratiques agroécologiques adéquates pour la zone ;
? R3 : Les membres du GIE mettent en ?uvre dans la parcelle collective des pratiques agroécologiques efficientes sur les plans économique, écologique et social.
Les activités prévues portent, d?une part, sur la formation sur des pratiques agroécologiques adaptées à la zone et le renforcement des capacités opérationnelles du groupement pour mettre en place le périmètre agroécologique.
Ainsi, les activités prévues sont les suivantes :
? Former les membres sur les systèmes d?irrigation économisant l?eau (aspersion, goutte à goutte).
? Former les membres sur les techniques d?utilisation des panneaux solaires.
? Former les membres sur l?utilisation des intrants agro écologiques (semences, biofertilisant, engrais organiques, etc.).
? Former les membres sur les techniques d?exploitation durable des peuplements de la bande de filao.
? Former les membres sur les techniques de compostage.
? Former les membres sur les techniques agroforestières.
? Equiper le GIE en petit matériel.
? Creuser un mini forage dans la parcelle.
? Equiper le forage d?un kit solaire (panneaux et accessoires).
? Clôturer la parcelle collective.
? Construire une fosse compostes dans la parcelle.
? Installer une pépinière polyvalente dans la parcelle des pratiques agroécologiques.
? Mettre en ?uvre des techniques agroforestières dans les exploitations (haies vives, brise-vent, essences de valeur).
? Acheter des intrants agroécologiques (engrais, semences, etc.).
? Identifier et démarcher les fournisseurs d'intrants et commerçants.
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Project Snapshot
Grantee:
GIE AWA GUEYE KEBE
Country:
Senegal
Area Of Work:
Land Degradation
Grant Amount:
US$ 4,000.00
Co-Financing Cash:
US$ 19,452.00
Co-Financing in-Kind:
US$ 2,260.00
Project Number:
SEN/SGP/OP6/Y5/CORE/SAHEL/2019/08
Status:
Satisfactorily Completed
Photo Gallery
Partnership |
SOS SAHEL FRANCE |
SGP Country office contact
Mr. Khatary Mbaye
Phone:
221 33 827.56.58/44
Fax:
221 33 827.56.63
Email:
Mr. Moustapha Ciss
Email:
Address
Immeuble SODA MARIEME sis a Liberté 6 Extension Batiment B 1ème Etage
Dakar, DAKAR, 16031
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