*Lutter contre les changements climatiques à travers l?arboriculture de Neem
Les changements climatiques marqués par les inondations, les vents violents, l?irrégularité des pluies impactent négativement l'agriculture et l'élevage, qui sont les principales activités économiques. Pour atténuer les effets, des séances de formation et de sensibilisation ont été organisées au profit des populations afin de les conscientiser et de les éduquer aux bonnes pratiques.
L'activité phare menée ici est la mise en place d'une pépinière communautaire pilote de 6 400 plants, soit 3350 plants de neems, 850 de moringa, 400 philiostigma (konkedje), 300 tamarinier, 300 Parkia bublobosa (nounoudje), 500 baobabs, et 800 anacardiers. Bon à savoir, certaines variétés sont utiles à la pharmacopée traditionnelle et présentent une grande valeur économique alors que d'autres ont une valeur alimentaire.
L'on note comme résultats au sein de la population, la prise en compte de l'agroécologie dans les pratiques culturales, la diminution substantielle de la coupe du bois de chauffe et l'utilisation rationnelle de l'eau.

*Renforcer la biodiversité locale par la promotion de l?arboriculture de Neem
Pour renforcer son écosystème, une pépinière de 1500 plants a été mise en place. Le choix des essences à introduire dans la pépinière a tenu compte des besoins des populations locales, exprimés pendant l?atelier de formation sur la mise en place et l?entretien de la pépinière. C?est ainsi que sur le site, une pépinière pilote communautaire de 6 400 plants est mise sur pied dont 3350 plants de neems, 850 de moringa, 400 philiostigma (konkedje), 300 tamarinier, 300 Parkia bublobosa (nounoudje), 500 baobabs, et 800 anacardiers. Pour améliorer et sécuriser l?approvisionnement en eau pour l?entretien de la pépinière et des parcelles communautaires de Neem, un tricycle a été acquis pour faciliter le transport de l?eau, des matériaux et autres matériel.
Autre fait majeur, la création d'un champ communautaire de 2000 plants utiles à la pharmacopée traditionnelle et à haute valeur économique. La mise en terre de ces plants a été effectuée avec l?appui technique d?un expert de l?IRAD. L'entretien et le suivi sont assurés par la population en collaboration avec l?équipe de ALDELTCHE. Il faut le relever pour s'en féliciter sur les 750 attendus, 1250 ont été effectivement mis en terre, soit un excédent de 500 plants.
Pour accompagner et appuyer les initiatives individuelles de promotion de l'arboriculture de Neem, 1000 plants ont été distribués à 100 personnes.
Comme bénéfices socio- économique ou culturel, les matériaux locaux sont utilisés et valorisés en priorité.

*Renforcer les capacités des populations de Tchabawol dans la lutte contre la pauvreté par la culture et l'exploitation de Neem
Plusieurs activités ont été menées pour atteindre cet objectif. Dans ce sillage, un bâtiment communautaire composé d'une salle de réunions, d'une salle de stockage de matériels et d'une salle de futures machines a été construit et aménagé pour le projet.
Dans son ambition de faire de la production et l'exploitation de Neem, une '' industrie locale d'avenir '', le projet a construit et aménagé un bâtiment communautaire, composé d'une salle de réunions, d'une salle de stockage de matériels et d'une salle de futures machines.
Des séances de sensibilisation et formation sur les avantages de l?arboriculture de Neem dans la lutte contre les changements climatiques, la redynamisation de la biodiversité et la lutte contre la pauvreté ont été organisées au profit des populations. Pendant cette phase, un état de lieux des changements climatiques a été dressé dans 5 localités. Au total, 100 fiches ont été administrées, pour un taux de participation de 55% chez les hommes et 45% chez les femmes.
Pour atteindre cet objectif, 100 personnes, soit 50 femmes, 30 jeunes et 20 hommes adultes, ont été formées lors d'un atelier tenu le 09 mai 2020 sur la création et l?entretien de Neem. M Iskivo Patchilta, cadre supérieur à l'Iinstitut des Recherches Agricoles pour le Développement (IRAD) et Mme Djoubaidatou, ingénieure agronome en service dans la même institution ont édifié les participants sur le choix des semences, leurs traitements, les techniques innovantes.