*Cartographier dans 05 communautés autour du Parc l?espace de collecte des ressources et d?habitats des communautés
Dans le cadre de cet activité plusieurs campagnes ont été faites pour conscientiser les communautés sur le concept APAC où il était question pour nous de démontrer à ces derniers que les APAC sont des aires protégées dont la gestion est assurée soit par des représentants d?un peuple Autochtone soit par une communauté qui habite dans où autour de cette aire. De montrer aux communautés qu?elles possèdent des APAC (leur forêt) à laquelle elles sont attachées du fait qu?elles entretiennent un lien avec ce territoire qu?il soit d?ordre spirituel, social ou matériel ce qui renvoie à l?attachement à laressource. Aussi, nous avons formé et sensibilisé 144 personnes sur l?importance de la cartographie participative ainsi pour les différents villages, 21 personnes ont été formées à Nkoélon (6 femmes, 10 hommes et 05 jeunes) ; 19 personnes à AKAK soit (6 femmes, 9 hommes et 4 jeunes) ; 15 personnes à Nazareth soit (5 femmes, 6 hommes et 4 jeunes) ; 29 personnes à Mabiogo soit (11femmes
13 hommes et 5 jeunes) ; 23 personnes à Malaba (8 femmes, 9 hommes et 6 jeunes) ; et enfin 37 personnes à Ebodjé (12 femmes 15 hommes et
10 jeunes). Des leaders communautaires (15) ont été formés sur l?utilisation du GPS pour la collète des points en forêt. Les cartographes locaux ont collecté les points qui ont permis aux experts cartographes de faire ressortir sur un fond numérique les différentes zones d?usages de tous ces communautés. Les données collectées par les 6 villages ont permis de produire 06 drafts de cartes précisant clairement les zones de chasse, de pêche, d?agriculture, les cours d?eau, les lieux sacrés et sanctuaire de chaque village. Six (6) réunions de validation communautaires des cartes ont été organisées dans chaque village bénéficiaire. Les cartes produites ont été restituées aux communautés pour correction. Le processus a constitué en l'évaluation des cartes à la lumière des cartes au sol élaborées. Les cartes étaient scrutées point par point par les communautés. Les éléments suivants étaient analysés : les noms des rivières et cours d'eau, les zones de collecte, les zones de chasse, les sites sacrés et les itinéraires. Les cartes corrigées étaient reproduites en intégrant les modifications faites par les communautés. Elles ont ensuite été retournées au sein des communautés comme outil de plaidoyer pour la conservation de leurs espaces.

*Faire le plaidoyer pour la reconnaissance et la non-conversion des territoires de vie des communautés autour du Parc National de Campo
Les cartes produites ont permis de documenter les potentiels impacts du projet CAMVERT sur les communautés riveraines. Nous avons ainsi en collaboration avec Greenpeace Afrique produit un document qui a fait l?objet d?une large diffusion auprès de différents acteurs au niveau national et international. Des audiences nous ont été accordées Au Ministère des Forêts et de la Faune, du Ministère du Plan et de l?Aménagement du Territoire (MINEPAT). Ces activités de plaidoyer ont contribué à la réduction de l?espace convoité par Camvert de plus de 20 000 hectares. Camvert convoitait 60 000 hectares de forêt mais le décret de concession provisoire signé par le Président de la République lui accorde plutôt 39923 hectares soit une surface de 200 77 de forêt sauvée de la déforestation.

*Faire un diagnostic participatif d?identification des activités de subsistances à mener par les communautés autour du Parc
Un diagnostic participatif des moyens de subsistances des communautés des 06 villages ciblés par le projet a été réalisé. Ceci nous a permis d?identifier de manière participative les activités génératrices de revenus des communautés par ordre décroissant ainsi que l?élaboration du calendrier agricole annuel saisonnière. Ainsi, nous avons pu identifier 05 activités de subsistance que mènent les communautés notamment (l?agriculture, l?élevage, la pêche, le ramassage des PFNL et chasse). L?agriculture est la principale activité génératrice des revenus pour les communautés malgré les difficultés rencontrées par la dévastation des champs par les grands pachydermes.

*Former les communautés dans la mise en ?uvre des jardins de cases et des activités agro-écologiques
Plusieurs missions ont été faites pour former les communautés dans la mise en ?uvre des jardins de cases et des activités agroécologiques. Pour atteindre ce résultat, nous avons conscientiser les communautés sur l?importance et les biens faits de l?agroécologie qui est un ensemble de théories et pratiques agricoles totalement respectueuses de l?environnement, et qui permet de diminuer les coûts de production (moins d?achat d?intrants) avec comme corollaire la diminution des risques pour l?environnement et la santé des populations tout en mettant l?homme au centre.

*Appuyer les communautés dans la mise en ?uvre des activités des jardins de case
Des communautés ont été formées sur la multiplication des tubercules d?igname, de macabo ; rejetons de bananier plantain, l?association des cultures dans les parcelles agroécologiques et le respect des écartements. Au total 145 personnes ont pris part à cette formation soit 30 personnes (15 femmes, 10 hommes et 05 jeunes) à Malaba ; 27personnes
(13 femmes, 09hommes et 05 jeunes) à Akak ; 24 personnes (10 femmes, 10 hommes et 04 jeunes) à Nkoleon ; 22 personnes (9 femmes, 11 hommes et 02 jeunes) à Nazareth et 42personnes (21 femmes, 17 hommes et 04 jeunes) à Mabiogo. Par ailleurs 02 pépinières de cacaoyers ont été mises en place dans 02 villages (Malaba et Aakak) et environ 60 ménages dans les 05 villages ciblés ont mis en place des champs agroécologies. Aussi pour améliorer et faciliter les travaux champêtres au sein des communautés, 10 pulvérisateurs, 100 machettes et 100 houes leurs ont été remis soit 02pulvérisateurs 20 machettes et 20 houes par villages. Les semences qui n?existaient plus tel que l?igname, le macabo ont été introduite par multiplication et elles maitrisent parfaitement cette nouvelle technique. Les autres semences (maïs, pistache, gombo et les arachides) ainsi 80 pieds de Safoutiers (soit 16 par villages) ont été également distribuer et introduite dans les champs. C?est ainsi qu?ils ont pu valoriser un total de 21,3 ha de jachère cumulés.

*Sensibiliser sur la pandémie du COVID-19 et ses effets et documenter les modes traditionnels de gestion des Pandémies passées et actuelles à savoir la COVID-19 par les communautés autour du Parc de Campo
Pour cette activité, nous avons évaluer le niveau de résilience des communautés à la pandémie de la COVID-19, nous avons également entretenir ces derniers sur l?évolution de la pandémie au niveau National et International. Nous avons aussi édifié ces communautés qui ne connaissaient rien sur les mesures barrières prescrites par l?OMS à savoir : Maintenir une distance de sécurité avec tout le monde (1 mètre au moins), y compris les personnes qui ne semblent pas malades ; de porter un masque dans les espaces publics, notamment en intérieur ou lorsque la distanciation physique n'est pas possible ; de préférer les zones ouvertes et bien ventilées aux espaces fermés. De lavez fréquemment les mains ; d?utiliser du savon et de l'eau ou une solution hydro alcoolique, de se faire vacciner dès que possible, aussi en cas de toux ou d'éternuement, il a été recommandé de couvrir le nez et la bouche avec le pli du coude ou avec un mouchoir et de rester à la maison si l?on ne sent pas bien.