- Organisation d?un atelier de lancement du projet pour informer et imprégner les bénéficiaires directes et autres parties prenantes sur les différentes activités du projet
- organisation des foires-expositions dans un comptoir d?exposition des produits à l?effet de présenter les produits issus du projet, vulgariser les produits
-communication à travers les réseaux sociaux dans l?optique d?intéresser un plus grand nombre de personnes ;
-réalisation d?un film documentaire sur le projet
- Organisation d?une journée porte ouverte à l?occasion de la journée de la femme rural et internationale de la femme
- Production des gadgets de communication (t-shirt, polo, dépliants, banderoles, orifflant, plaques signalétiques, guides de présentation des activités réalisés et rapports d?activités).
Bénéficiaires directs : Le projet permettra d?acquérir davantage de l?expérience dans renforcement des capacités des femmes et peuples autochtones en fonction des activités qui seront mise sur pied et les revenus générés favoriseront leurs autonomies financières.
Bénéficiaires indirects : Le projet va non seulement engendrer une accessibilité en aulacodes, poulets de chairs, du poisson d?eau douce, manioc, produits de vannerie disponible en grande au niveau local afin de contribuer à leur autosuffisance alimentaire, mais aussi créer des nouvelles opportunités d?emplois pour les jeunes;
Policy Impact
Ce projet permettra aux pouvoirs publics de définir les mesures d?encadrement des personnes peuples autochtones à travers les activités génératrices de revenus ;
-le résultat attendu sera une meilleur autonomisation et insertion sociale des personnes femmes et peuples autochtones vivants autour du PNCM.
Significant Participation of Indigenous Peoples
L?aspect communautaire du projet sera mis en exergue du fait que la majorité des femmes vivent dans la zone du projet, en collaboration avec les riverains à travers le chef des villages ; le comité de développement s?assurera que les investissements réalisés pour le compte du projet ne seront pas perdus. Par ailleurs, les groupes des femmes de certains des villages voisins prendront part aux différentes activités en vue d?étendre le spectre d?action du projet.
Gender Focus
L?aspect genre sera pris en compte dans le cadre du projet en ceci que les hommes participeront à la quasi-totalité des activités du projet à savoir : la formation, aménagement des étangs, construction des aulacodières, aménagement des poulaillers la mise en charge et le suivi de l?élevage, tandis que les femmes s?en chargeront de la transformation (manioc, confection des produits de vannerie) ; valorisation et domestication des PFNL et la vente des produits issus des activités.
Les revenus générés des activités lors des premiers cycles d?exploitation seront partitionnés entre autres : conservés sous forme de caisse d?épargne-crédit pour gérer les charges de fonctionnement (achat du petit matériel, des aliments, matériel biologique etc) ; pour soutenir diverses activités des groupes des femmes et peuples autochtones.
Notable Community Participation
Le projet opte pour une approche participative avec les populations locales autour du Parc National de Campo Ma?an (PNCM) qui bénéficieront des formations en aulacodes, valorisation des rotin et bambou de chine, pisciculture, aviculture et l?offre en protéines animales afin de contribuer à leur autosuffisance alimentaire et limiter le braconnage des espèces fauniques menacées du PNCM. Les jeunes de la population locale seront sélectionnés en fonction de leur background afin de participer à toutes les étapes du projet à savoir : l?aménagement des étangs, la mise en charge, l?alimentation et le suivi ; la construction des aulacodières, aménagement des poulaillers ; fabrication des produits de vanneries à base des rotins et bambous de chine. Ainsi, ces jeunes formés continueront à pérenniser les savoir-faire auprès des autres jeunes autour du PNCM.
Inovative Financial Mechanisms
Le projet sera fait en collaboration avec toutes les parties prenantes. Ceci dit, tous les savoirs et techniques seront divulgués au travers des formation théoriques et pratiques des activités du projet. Les ateliers de mise en ?uvre des activités seront conduits par des Ingénieurs et consultants techniques en fonction des activités en synergie avec les bénéficiaires du projet. Un transfert de connaissance et une capacitation se fera à l?endroit des bénéficiaires dans l?optique de pérenniser les acquis et les rendre l?activité soutenable.
Capacity - Building Component
Pour un bon suivi et évaluation du projet, les femmes et peuples autochtones du PNCM bénéficiaires du projet auront besoin d?un accompagnement technique, financier, administratif et matériel de la part le bailleur de fond ;
Afin de s?inscrire dans la logique de la pérennisation du présent projet, les acquis des bénéficiaires seront consolidés et transmis de proche en proche aux nouveaux membres des groupes de femmes.
Project Results
***Sensibilisation et l?éducation environnementale des communautés riveraines du Parc National Campo Ma?an:
La sensibilisation et l'éducation environnementale des communautés à la base constituent un moyen primordial d?atteindre les objectifs de développement durable. Axée sur les jeunes écoliers, elle s?inscrit comme le moyen le plus efficace de transiter les informations relatives à la conservation des écosystèmes et de la biodiversité. En effet, de par leur caractère modelable, intelligible et d?ouverture d?esprit, les jeunes écoliers ont une forte susceptibilité à garder les messages mais surtout à les transmettre et reproduire au niveau de leur environnement immédiat (famille) ; de ce fait les informations et instructions reçues seront mieux intégrées et pérenniser dans le temps et l?espace, gage d?un développement durable souhaité. Pour ce fait, 700 jeunes écoliers du Lycée moderne de Campo et 50 élèves de l?école publique de Mabiogo de la ville de campo jouxtant le Parc ont pris part aux séances de sensibilisation et éducation environnementale sur la protection des espèces fauniques menacées à l?instar du : pangolin géant (Manis gigantean), le gorille (Gorilla, gorilla) et le mandrill (Madrillus sphinx), buffle (Syncerus caffer nanus), éléphant d?Afrique (Loxodonta Africana cyclotis). La sensibilisation a également portée sur l?écotourisme et l?impact négatif de la déforestation des forêts communautaires. Ceci a consisté à une prise de conscience, la reconnaissance et l?identification des espèces protégées du Parc d?une part. Et d?autre part à une formation à la fabrication de gilet de sauvetage à base de bouteille plastique comme solution à la gestion des déchets et promotion de l?économie circulaire, puis à la domestication de la mangue sauvage pour le reboisement des forêts communautaires.
***Formation et accompagnement des femmes et jeunes dans la pratique de l?élevage du poisson d?eau douce et de l?escargot, alternative à la viande de brousse:
Conscient de ce que l?arrêt de la chasse par les communautés riveraine du PNCM passe par l?appropriation d?activités alternatives en source de protéine animale autre que la viande de brousse, plus de 350 femmes, jeunes et chasseurs les membres de la communauté pygmées Bagyéli et Bantu des villages Nyamabandé et Nkongo par Niété ont été formés aux bonnes techniques et pratiques d?élevage de poissons d?eau douce et d?escargots. Six (06) caisses d?escargotière de 12 bacs avec 700 géniteurs d?escargots ont été disposées dans le village Nkongo. De même, un (01) étang piscicole en dérivation a été construit dans la communauté pygmées Bagyéli de Nyamabandé prêt d?une source d?eau canalisée, et empoissonné de 1600 alevins de silures. Par ailleurs les femmes du GIC des pisciculteurs de Campo beach ont été accompagnées dans leur initiative piscicole par la mise à leur disposition de 1500 alevins. Pour le suivi de croissance, un certain nombre de matériels et des aliments ont été mis à la disposition de la communauté bénéficiaire.
***Accompagnement des femmes pêcheurs de crevettes en bonne pratique de pêche et à la fabrication des gilets de sauvetage à base de bouteilles plastiques recyclées:
fortement répandue au sein du parc National de Campo Ma?an et principalement dans la communauté de Mabiogo par Campo. Elle est gage de moyens de subsistance à l?échelle familiale mais aussi source de revenus substantiels. Elle constitue donc de ce fait une source de protéine alternative à la consommation de la viande de brousse qu?il convient d?entretenir et de pérenniser. Ainsi, 50 femmes pêcheurs de crevette ont été capacités aux bonnes pratiques de pêche, à la structuration de leur activité et à la fabrication de 50 gilets de sauvetage à base de bouteilles plastiques recyclées gage de leur propre sécurité lors de leurs activités. En outre, 100 nasses fabriquées à base du rotin au niveau local ont été mise à la disposition des femmes.
***Accompagnement des femmes à la transformation des tubercules de manioc en ses dérivés (bobolo, couscous et gari) :
Le manioc est la culture vivrière la plus répandue de la population du Sud-Cameroun et constitue un des aliments de base des communautés locales du PNCM, en particulier de l?Arrondissement de Campo. Il s?affirme comme un aliment de lutte contre les problèmes de mal nutrition qui sévissent autour du PNCM. A cet effet, plus de 50 femmes et jeunes des communautés de Campo notamment celles de MINTOM, MABIOGO, AKAK, KOADJAP, AFAN-ESSOKYE ont bénéficié d?un renforcement de capacité sur la transformation des tubercules de manioc en bobolo et Mintumba avec une machine de qualité mise à leur disposition. En outre, une (01) une unité moderne de transformation de manioc en bobolo et Mintumba très prisé sur le marché local, a été construite et mise à la disposition des femmes desdites communautés pour leur épanouissement. Cette unité est constituée d?un (01) magasin de 15 m2, 01 hangar de 25 m2, 01 machine à écraser les tubercules de manioc trempé en pâte utilisable pour faire du Bobolo et Mintumba. Bien plus, des outils nécessaires à savoir : des seaux de 10litres, des bassines de 50litres, des couteaux, des gobelets, fûts de 200 litres ont été mis à disposition au bénéfice direct de 50 femmes et plus de 500 femmes bénéficiaires indirectes. En outre, un appui a été fait auprès des femmes bénéficiaires du village Mintom pour la culture de 2 hectares de parcelles de manioc local renforçant de ce fait leur effort de production.
***Production et utilisation du piment pour atténuer les conflits homme-éléphant dans la protection des champs agricoles des communautés à travers l?accrochage de 200 bouteilles remplis de piment sur les clôtures pour repousser les éléphants:
Des séances de sensibilisation pratique sur les techniques de refoulement des éléphants ont été organisées dans le village Nkongo par Niété pour les Pygmées Bagyéli et à Mintom par Campo pour les femmes productrice de Manioc du fait de l?incursion récurrente des éléphants dans leurs champs. Ces séances de sensibilisation ont connu la participation des jeunes, femmes et hommes car elles ont été organisées en plein air permettant ainsi à toute la communauté des villages d?y prendre part de manière libre. A cet effet, 30 membres de la communauté autochtone ont reçu une formation à la mise sur pied d?une pépinière de piment et 02 pépinières de piment ont été faites, plus de 50 vieux habits imbibés d?une bouillie de piment ont été mis au lieu des bouteilles plastiques disposés sur forme de clôture autour des champs pour éloigner les éléphants. Les fruits de piments produit seront vendus, utilisés pour les repas et d?autres pour continuer le processus de refoulement des éléphants. Les résultats issus de ce projet nous permettrons d?établir des stratégies efficientes en matière de réduction des conflits hommes-éléphants très courus dans la zone avec la pression de l?usage des terres par les agro-industries, et partant de conservation des éléphants du Parc.
***Activités de visibilité et partage de connaissances:
Dans l?optique de vulgariser les actions du projet et partager les connaissances, bon nombre de supports de communications ont été produits. Il s?agit notamment d?un film documentaire vidéo présentant la situation initiale avant-projet fruit des séances de maturation, puis la mise en ?uvre des activités du projet et leurs résultats ; 01 roll-up, 03 banderoles, 300 flyers couleur format A4 ont été produits pour faciliter la sensibilisation, l?éducation environnementale et la communication au tour du projet. Des fiches techniques pour la pratique des élevages de poissons d?eau douce et d?escargots a été produites et multiplier en 400 exemplaires, et remis aux bénéficiaires lors des séances de formation. 03 plaques signalétiques indicatives de activités d?élevage de poisson d?eau douce, d?escargots et de l?unité de transformation de manioc ont été produites et installées sur les sites d?activité. 01 pancarte dédiée à la Coopérative de Production et de Transformation de Manioc des Femmes Rurales de Campo a été produite. De même plus de 200 T-shirt et polo ont été distribués aux bénéficiaires. En outre, 01 passage radio dans la chaine de Radio communautaire « NKULI MAKWELI-Fréquence 102.4 FM » lors de l?émission « Je passe à la Radio » a été effectué en français et en langue locale en vue d?amplifier les actions de sensibilisation du projet, ayant pour cible les communautés locales et autochtone de Campo, Niété et Akom 2 riveraines du PNCM. Les outils de visibilité, ont permis de faire une sensibilisation directe et indirecte sur un large spectre des objectifs du projet de sorte à concourir in fine à la conservation de la biodiversité du Parc National de Campo Ma?an.
****Impact sur l'environnement du projet
Le Projet a pour finalité de limiter la pression sur les ressources naturelles et espèces fauniques menacées du Parc entre autres par la prise de conscience des braconniers, chasseurs de viandes de brousses et les jeunes scolarisés de l?Arrondissement de campo. En effet, plus de 400 membres des communautés pygmées bagyéli et Bantu de Niété et Campo ont été sensibilisées et conscientiser sur l?intérêt de protéger les animaux du parc tout en les orientant vers d?autres sources de revenus alternatives à la viande de brousse. Ces communautés autochtones savent désormais la majorité des espèces fauniques menacées des classes A et B du Parc qu?il faut protéger. De même près de 30 anciens braconniers se sont convertis en éleveurs d?escargot et participent activement dans l?élevage du poisson d?eau douce qui constituent les sources alternatives à la viande de brousse. C?est à ce titre qu?a déclaré M. MEKONG Clément, ancien braconnier et membre de la communauté locale. « Nous sommes très heureux de savoir que grâce au GEF Small Grant, PNUD et APEV, nous allons limiter la chasse ; avec ces escargotières, nous allons maintenant varier nos sources en protéine animale autre que la viande de brousse et avoir plus d?argent pour subvenir à nos besoins ». En outre, l?éducation environnementale réalisée a permis la prise de conscience au bas âge de près de 750 jeunes écoliers de l?Arrondissement de Campo. Ainsi, la jeunesse de campo constitue dès lors des acteurs pour la protection de leur environnement et partant pour la préservation de la biodiversité du PNCM. Ceci est en phase avec l?objectif 15 du développement durable qui promeut la sauvegarde de la biodiversité par l?éducation et la sensibilisation par prise de conscience des jeunes sur la préservation de l?environnement. Ces jeunes deviennent de fait les acteurs des amis de l?environnement. L?impact de la protection de l?environnement peut se mesurer à travers les 100 plants de mangue sauvage « Ndo?o », produit forestier non ligneux plantés et en pleine croissance depuis le retour des pluies ; il y a donc lieu d?espérer un impact favorable sur le Parc.
Bien plus l?accompagnement des femmes pêcheurs de crevettes et leur capacitation en bonnes pratiques de pêche couplé aux élevages piscicoles réalisés, permettent le respect de code de conduite pour une pêche responsable et l?adoption de repos biologique favorable au renouvellement de stocks de la biodiversité aquatiques avec en l?occurrence la limitation de la pression de pêche sur le fleuve Ntem jouxtant le Parc.
**** Impacts socio-économiques du projet
Bon nombre des activités du projet participent à l?épanouissement des communautés bénéficiaires à travers la génération des moyens de subsistance et le levier sur l?économie rurale. En effet, plus 350 femmes, jeunes et chasseurs ont été formés et accompagnés dans la pratique de l?élevage du poisson d?eau douce, de l?escargot et la pêche aux crevettes comme source alternative à la viande de brousse et améliorer leurs moyens de subsistance. Ceci contribue à l?amélioration des conditions des vies des communautés locales et peuples autochtones dont la vulnérabilité a été accrue par la crise sanitaire liée à la pandémie du COVID19. Des lors, les communautés Bagyeli de Nyamabandé et de Nkongo à Niété ainsi que celles de Campo Beach à Campo peuvent renoncer au braconnage car disposent respectivement d?un Etang piscicole et d?un bac piscicole (fast tank) pouvant leur fournir près deux (02) tonnes de poissons frais, de six (06) caisses d?escargotière de 12 bacs offrant 600 viandes d?escargot pour leur meilleure autonomisation et sécurité alimentaire. Cette approche d?économie rurale à petite échelle intègre bien les objectifs 1, 2, 5, 12 et 15 du développement durable à savoir la lutte contre la pauvreté, l?autonomisation des femmes et communauté autochtone.
Par ailleurs, à travers la structuration des femmes pêcheurs de crevettes et leur formation à la fabrication des gilets de sauvetage à partir des bouteilles plastiques recyclées, les femmes peuvent à présent se doter elles même de leur équipement de protection individuel pour une pêche sécurisé, durable. De même, leur activité de pêche devient rentable grâce à une meilleur structuration de leur activité gage de revenu à l?échelle familiale et d?apport en source de protéine alternative à la viande de brousse.
En outre, l?appropriation des techniques de transformation améliorée des tubercules de manioc par les femmes avec des outils nécessaires et efficaces s?avère être un meilleur moyen de booster les revenus, réduire la pauvreté et partant renforcer leur autonomie financière et auto-suffisance alimentaire. Désormais, les efforts houleux et liées à la production du bobolo notamment écraser et piler à la main après trempage ne resteront qu?un lointain souvenir ; les femmes peuvent écraser en 5-10min grâce à la machine, la quantité de manioc trempée pour laquelle elles passaient autre fois 6 à 10h de temps. C?est ce qui ressort des propos de Mme EDJO?O Clémentine représentante (Présidente) de la Coopérative des femmes productrice et transformation de manioc du village MINTOM et présidente du comité de gestion de l?unité de transformation : « Nous sommes très heureuse de savoir que grâce au GEF Small Grant, PNUD et APEV, nous allons plus souffrir pour faire nos bobolos ; avec cette unité de transformation et la machine à écraser du manioc, nous allons maintenant produire beaucoup plus de bobolo et avoir plus d?argent pour subvenir à nos besoins, soutenir nos maris et envoyer nos enfants à l?école » .
- L?unité de transformation du manioc en bobolo et Mintumba augmente la productivité des femmes productrices de bobolo à l?échelle locale, améliore leurs revenus et leurs conditions de vie pour scolariser et prendre soin de leurs enfants ;
- Présence des manguiers sauvages pour une bonne productivités des mangues dans les années à venir apportera des revenus à la communauté lors de la vente des fruits ;
- La production et vente des escargots de même que les poissons subviendront aux moyens de subsistance des communautés tout en leur fournissant des revenus ;
- Présence du comptoir améliore la visibilité des produits locaux (agricoles et artisanaux) ce qui va stimuler les ventes et partant augmenter les revenus des artisans et agriculteurs locaux.
****Participation communautaire
Le projet a opté pour une approche participative avec les populations cibles, notamment les communautés locales et peuples autochtones (jeunes, femmes et hommes) qui ont été intégré sur toutes les phases du projet depuis la maturation jusqu?au suivi évaluation en passant par la mise en ?uvre proprement dite des activités. En effet plusieurs réunions de partages d?information, concertation et maturations sur les activités du projet ont été opéré avec les membres des communautés bénéficiaires cibles. Ainsi, les activités ont été planifiées à la base avec les communautés bénéficiaires afin de susciter au mieux leur imprégnation et participation collective. De ce fait, un comité ad hoc pour la mise en ?uvre des activités du projet a été établi avec les membres des communautés bénéficiaires dont les responsables par communautés ont été désignés par chacune des communautés afin de défendre valablement leur intérêt. Ainsi, chaque membre communautaire a été responsabilisé dans sa communauté.
**** Aspect Genre du projet
Le présent projet connaît une forte mobilisation de l?aspect genre à travers la participation des femmes, jeunes et hommes dans les différentes acticités. Toutes les phases et microprojets mises en ?uvre ont connu une forte participation des femmes. Elles ont contribué en apportant des points de vue théorique et pratique sur la durabilité des activités génératrices de revenus. Le projet a connu la mobilisation directe et indirecte de près 2 500 femmes, 300 jeunes et 150 hommes pygmées bagyeli et Bantu riverain du PNCM. Ceci étant, de concert avec le comité de gestion du projet établi, les femmes se sont faites aidées dans les tâches rudes par les hommes ; notamment dans les travaux de construction de l?étang et des escargotières. Aussi, les hommes ont participé activement aux séances de sensibilisation communautaires, du fait qu?ils constituaient la cible en tant qu?anciens chasseurs de viande de brousse. De même, les jeunes ont principalement été impliqués dans les séances d?éducations environnementales en tant qu?écoliers.