Le présent projet est initié pour contribuer à la sauvegarde de la biodiversité au niveau de la forêt sacrée de lodoukô dans la commune de Adjohoun. Deux moyens de protection sont envisagés : la réorganisation du mode de gestion tout en valorisant les pratiques culturelles et cultuelles endogènes ainsi que la promotion d'activités génératrices de revenus (AGR) à faire porter par des groupements ou Organisations Professionnelles (OP). Sur chacun de ces deux axes d'intervention, il s'agit de consolider ou renforcer des mécanismes existants. Les fortes croyances aux pratiques culturelles et religieuses endogènes constituaient jadis de très bons mécanismes dissuasifs contre la dégradation et le déboisement des forêts sacrées. Ce projet entend contribuer à la restauration de ces valeurs endogènes pour redonner au culturel et au cultuel la force de protéger le naturel. Pour ce faire, plusieurs activités seront réalisées entre autres :
i) favoriser la médiation des conflits entre parties

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prenantes, ii) instaurer un mode de gestion participatif de la forêt assurant une répartition équitable des bénéfices générés par celle-ci, iii) aménager les lieux de cultes de la forêt etc. En ce qui concerne les AGR, les capacités des groupements de femmes, des pépiniéristes et les apiculteurs mis en place au niveau de la forêt sacrée et dans les environs seront renforcées dans le cadre du présent projet. En effet, avec le système actuel de gouvernance des aires protégées, basé sur la cogestion, ces OP tiennent un rôle majeur dans la protection de ces aires. Enfin, des activités d'Information-Education-Communication ciblant les populations locales et les transhumants seront menées. Ces populations seront associées à des initiatives de reboisement et de réalisation de pare feu et ensuite responsabilisées pour les entretenir. Trois (3) résultats sont attendus de l'ensemble de ces activités : 1) Une meilleure gouvernance de la forêt sacrée de Lodoukô permet de préserver durablement les ressources qu?elle abrite, 2) Les populations locales et les transhumants, ayant une meilleure compréhension des enjeux de la protection de leurs ressources naturelles, 3) Les conditions de vie des populations riveraines sont améliorées.

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