La participation de la population aux activités du projet a été importante grâce, entre autre, a la forte campagne de sensibilisation et la planification des activités par la population meme.
Selon l'ONG, plus de 800 paysans ont été sensibilisés sur les pratiques permettant de protéger et restaurer l'environnement.
La protection de jeunes pousses lors des nettoyages des champs pour favoriser la régénération naturelle de certaines especes est pratiquée par nombreux paysans aujourd'hui. Bien que la réussite de l'agroforesterie dans les champs a été moyenne (a cause du manque de pluies, entre autre) plus de 12 000 plants d'acia albida ont été plantés sur 65 ha par les villageois. Le semis direct de plus de 14 000 noix de rôniers a eu un taux de succes important. Enfin, plusieurs ha de dunes ont été fixés par des réalisations biologiques et mécaniques.
La production de plants est une activité qui a beaucoup intéressé les paysans. En effet, dans deux villages encadrés par le projet ou les pépinieres n'étaient pas prévues, les villageois ont pris l'initiative de faire des haies mortes pour suivre l'activité. En plus des especes menacées, la plantation d'arbres fruitiers (tels que les papayes et manguiers) autour des cases a été entreprise par les paysans. La maîtrise de la production de plants a permis aux paysans d'Amani de produire des plants pour le projet de la Mission Culturelle (reboisement des berges de la mare des crocodiles) et de vendre 40 000 plants produits en pépiniere au projet de reboisement de "Joliba Trust."