Projet de conservation de la biodiversité du bassin du Diaban commune rurale du Djallon-Foula cercle de Yanfolila
La faune et la flore du Bassin du Diaban, se trouvant dans une des dernieres forets soudano-guinéene relativement intacte, subissent des menaces importantes. Le défrichement des forets, le surpâturage, les feux de brousse, et la chasse excessive ont entraîné la perte du couvert végétal, la raréfaction de la faune, et meme la disparition de certaines especes. La population tire une bonne partie de ses besoins quotidiens de la foret (notamment les condiments, l'huile, le savon, les fruits combustibles, le miel, et la viande). Le but du projet était d'assurer, a travers une participation responsable des populations et des institutions, la gestion durable et efficace des ressources du Bassin du Diaban.
Stratégies de mise en oeuvre
L?idée d?une aire protégée est née au cours des huit mois de discussions entre les chasseurs de la commune et deux ressortissants de Guélénkoro. Les chefs de village et les chasseurs se sont alors rendus compte qu?il était nécessaire de protéger la faune pour sauver la culture de chasse qui leur est tellement chere. Avec l?appui du maire et des ressortissants ils ont cherché un appui technique et financier pour leur projet. L'aire choisie par les chasseurs, ainsi que les 8 interdits définis en assemblée, ont été soumis a la conférence des cadres du cercle de Yanfolila, sous la supervision des services techniques et du sous-préfet, pour avoir un statut officiel. L'ouverture de pare feux et l'installation des salines ont été faites de façon collective par les chasseurs, les jeunes, et les femmes.
Plus de 80 hommes et femmes des 4 villages ont participé a une formation sur la production de plants d'essences forestieres pour promouvoir l'agroforesterie. Ils ont reçu des matériels et les semences de leur choix pour faire des minis pépinieres chez eux (au lieu de pépinieres communes). Pour encourager les participants dans la production de plants, LAMA a organisé un concours. Une fete lors de la remise des prix était l'occasion de féliciter les individus et groupements (écoles, associations de femmes, villages...) ayant produit le plus grand nombre de plants.
Le projet a formé des femmes dans le conditionnement du zaban (landolphio senegalensis), du ngoi (landolphio heudolotii) et des feuilles de baobab. Le projet a aussi doté les femmes de 24 séchoirs solaires afin de valoriser certaines essences tels que le zaban et le ngoi, et a organisé la mise en place de Plateformes multifonctionnelles dans deux villages.
La mise en oeuvre du projet était basée sur, entre autre : la mobilisation de nombreuses couches sociales (chasseurs, éleves, femmes, jeunes etc.); la promotion du travail collectif pour certaines réalisations (aménagement de l'air, plantations) aussi bien que la promotion de l'initiative individuelle (mini pépinieres, plantations), et l'implication du doyen, des 4 chefs de village, du maire et des services techniques (SCN, SLACAER, SLRC) afin de donner une base juridique a l'aire mise en défens. Enfin les volontaires du corps de la paix ont contribué beaucoup a la réalisation de ce projet.
Stratégies de mise en oeuvre
L?idée d?une aire protégée est née au cours des huit mois de discussions entre les chasseurs de la commune et deux ressortissants de Guélénkoro. Les chefs de village et les chasseurs se sont alors rendus compte qu?il était nécessaire de protéger la faune pour sauver la culture de chasse qui leur est tellement chere. Avec l?appui du maire et des ressortissants ils ont cherché un appui technique et financier pour leur projet. L'aire choisie par les chasseurs, ainsi que les 8 interdits définis en assemblée, ont été soumis a la conférence des cadres du cercle de Yanfolila, sous la supervision des services techniques et du sous-préfet, pour avoir un statut officiel. L'ouverture de pare feux et l'installation des salines ont été faites de façon collective par les chasseurs, les jeunes, et les femmes.
Plus de 80 hommes et femmes des 4 villages ont participé a une formation sur la production de plants d'essences forestieres pour promouvoir l'agroforesterie. Ils ont reçu des matériels et les semences de leur choix pour faire des minis pépinieres chez eux (au lieu de pépinieres communes). Pour encourager les participants dans la production de plants, LAMA a organisé un concours. Une fete lors de la remise des prix était l'occasion de féliciter les individus et groupements (écoles, associations de femmes, villages...) ayant produit le plus grand nombre de plants.
Le projet a formé des femmes dans le conditionnement du zaban (landolphio senegalensis), du ngoi (landolphio heudolotii) et des feuilles de baobab. Le projet a aussi doté les femmes de 24 séchoirs solaires afin de valoriser certaines essences tels que le zaban et le ngoi, et a organisé la mise en place de Plateformes multifonctionnelles dans deux villages.
La mise en oeuvre du projet était basée sur, entre autre : la mobilisation de nombreuses couches sociales (chasseurs, éleves, femmes, jeunes etc.); la promotion du travail collectif pour certaines réalisations (aménagement de l'air, plantations) aussi bien que la promotion de l'initiative individuelle (mini pépinieres, plantations), et l'implication du doyen, des 4 chefs de village, du maire et des services techniques (SCN, SLACAER, SLRC) afin de donner une base juridique a l'aire mise en défens. Enfin les volontaires du corps de la paix ont contribué beaucoup a la réalisation de ce projet.
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Project Snapshot
Grantee:
Association Féminine LAMA de Guelélenkoro
Country:
Mali
Area Of Work:
Biodiversity
Grant Amount:
US$ 32,124.00
Co-Financing Cash:
Co-Financing in-Kind:
US$ 57,277.00
Project Number:
MLI/01/20
Status:
Satisfactorily Completed
Project Characteristics and Results
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SGP Country office contact
Mr. Bakary Konare
Email:
Mrs. Sira Dogomani MARIKO
Email:
Address
UN Common House Bureau 306 East Badalabougou 39, lot 2704
Bamako, BP 120
Bamako, BP 120
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