RESULTATS

? 180 ha de mangrove sont restaurés par la plantation de Rhizophora (avec un taux de reprise qui avoisine globalement les 75%.)
? 125 000 propagules plantées dans les sites dégradés de la zone de Fimela-Ndimsiro
? 20 ha de mangrove ont été restaurés par la plantation de 5000 propagules d?Avicennia (avec un taux de reprise qui avoisine les 85%)
? Les résultats du projet capitalisés et vulgarisés
? Les fonctions écologiques et les techniques de restauration de la mangrove sont mieux connues par les populations locales.
EFFETS ET IMPACTS
On constate l?engagement des populations dans les actions de régénération de la mangrove, mais aussi dans les activités de renforcement de capacités. Cet engagement est le fruit d?une prise de conscience des conséquences de la dégradation de l?environnement, conjuguée aux efforts remarquables déployés par les responsables de l?AVD pour la mise en ?uvre du projet. Avec l?encadrement de l?AVD, les populations ont acquis une capacité technique leur permettant de prendre en charge la régénération de la mangrove. Sur le plan des réalisations, l?effet de la régénération est bien visible et réconforte la conviction de la population que la dégradation de la mangrove n?est pas une fatalité. Cependant, en dehors de ces effets visibles et qualitatifs, il apparaît difficile de faire une évaluation correcte d?impact du fait de la jeunesse du reboisement et de l?absence d?études et d?indicateurs d?impact au niveau du projet.

Toutefois, la manière dont le FAED a été géré rassure énormément sur les aptitudes de la population à tendre vers l?autopromotion. En effet, la gestion du FAED témoigne d?un renforcement des capacités de prise en charge financière des activités du projet en général, ce qui est une condition essentielle pour tendre vers l?auto-promotion.